Poulet Véronique





Nulle part dans la bible il n’est mentionné que Véronique, pendant le chemin de croix, aurait essuyé la figure du Christ de son voile. Seulement dans le livre des Actes de Pilate, plus tard renommé l’évangile de Nicodème, fait-on mention de ce geste. On y cite aussi que pour la remercier Véronique de sa charité, le Christ aurait fait en sorte que l’image de son visage reste imprimée sur le voile. Les critiques soulignent d’ailleurs, que le prénom «Véronique» est une combinaison du latin et du grec, signifiant «image authentique». Quoiqu’il en soit, l’histoire de Véronique fait partie de la culture populaire chrétienne depuis des siècles. Le voile qu’on dit miraculeux depuis le Moyen-Âge, ne mesure que 6.5x9.5", et quasi transparent, il porte les traits du visage d’un homme barbu au longs cheveux. Bien que les scientifiques ne connaissent toujours pas la substance exacte qui compose ces traits, elle a toutefois, la couleur du sang. Les examens approfondis, effectués par le Professeur Vittore de l’Université de Bari en Italie, confirment que l’image n’aurait pas été exécutée à la peinture. Aussi, des photographies digitales agrandies, démontrent que l’image serait identique des deux côtés du voile; un exploit impossible à réaliser avec d’anciennes techniques. Ces photographies ont aussi été comparées à celles du Saint Suaire de Turin, que des millions de Chrétiens croient être le linceul funèbre du Christ, et d’étonnantes similarités se sont révélées: les visages ont la même forme et les cheveux et la barbes sont identiques. L’histoire relève l’existence de cette apparente relique depuis le 4e siècle, mais elle ne fut reliée à la Passion du Christ que vers le Moyen-Âge. Du 12e siècle jusqu’en 1608, le voile fut conservé dans la Basilique du Vatican, mais lorsque des rénovations furent entreprises pour la rénover, le voile aurait disparu. On raconte que la femme d’un soldat l’aurait volé pour le vendre à un noble, afin de payer la caution de son mari emprisonné. L’acheteur l’aurait plus tard rendu à un monastère capucin, où il se trouve toujours, dans un cadre de noyer, orné d’or et d’argent.

  • 4 poitrines de poulet désossées (avec ou sans peau)
  • Sel et poivre au goût
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • 1 cuillerée à table beurre
  • 2 cuillées à table farine
  • ⅔ tasse vin blanc
  • ⅔ tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • Zeste d’un demi citron finement râpé
  • 1 cuillerée à table jus de citron
  • 1 feuille de laurier
  • ⅔ tasse crème 15%
  • 1 jaune d’œuf
  • 12 raisins verts frais pelés coupés en deux

*Pour peler les raisins plus aisément, on peut les blanchir quelques secondes.

Saler et poivre les poitrines de poulet au goût, des deux côtés.

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre dans l’huile sur un feu moyen-fort, et y faire dorer les poitrines de poulet des deux cotés.

Baisser le feu et transférer les poitrines de poulet dans un plat allant au four, réserver.

Saupoudrer la farine sur les jus du poêlon et remuer le tout, jusqu’à doré.

Déglacer au vin blanc, puis ajouter le bouillon de poulet; amener à ébullition en remuant de temps à autres.

Ajouter le zeste et le jus de citron, et verser le tout sur les poitrines réservées.

Ajouter la feuille de laurier, couvrir et mettre au four sur le grille du centre, à 350° pendant 40 minutes.

Pendant ce temps, dans un bol, battre légèrement la crème et le jaune d’œuf, à l’aide d’un fouet à main.

Après 40 minutes de cuisson, retirer ¼ tasse de sauce du poêlon, et l’ajouter lentement au mélange de crème et remuant constamment.

Retourner le tout au poêlon, remuer délicatement jusqu’à homogène, ajouter les raisins, couvrir et remettre au four pour 15 minutes supplémentaires.

Retirer la feuille de laurier et servir les poitrines de poulet arrosées de sauce, parsemées de raisins et accompagnées de raisins frais additionnels.




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