Muffins ensoleillés orange, ananas et bleuets séchés




Recette suggérée par Lauryn de Bella Baker
dans le cadre de ma cent-quarantième participation aux TWD

La troublante histoire d’Icare, bien que souvent racontée, fut mal interprétée et mal rapportée, des centaines de fois à travers la culture moderne. Ce mythe grec a souvent aussi été revu de façon plus réaliste, dans le but d’en faire une histoire pratique et moins moraliste que l’avaient à l’origine voulue, les philosophes grecs. Mais essentiellement, le rêve d’Icare est une leçon de modération, visant à nous rappeler le respect de nos propres limites.

Dédale, le père d’Icare, était un brillant artisan que le roi Minos avait engagé, pour la construction d’un labyrinthe qui servirait à garder captif l’effrayant minotaure. Le labyrinthe fut un chef d’œuvre d’ingéniosité, mais s’avéra aussi être le lieu où de nombreux condamnés trouvèrent la mort. Dédale connaissant bien les plans du labyrinthe, accepta un jour d’aider Ariane, la fille de Minos, à sauver le héro Thésée du labyrinthe. Furieux d’avoir été ainsi trahit, le roi Minos ordonna que Dédale soit envoyé en exil sur l’île de Crête. Mais avant longtemps, Dédale chercha un moyen de s’évader de Crête et demanda pour y arriver, l’aide de son fils Icare. Avec Icare, il conçu un stratagème élaboré qui lui permettrait de s’échapper: la fabrication d’ailes de cire. L’idée étant de s’évader en s’envolant au-dessus de la mer, et ainsi se libérer de la tyrannie du roi Minos. Une fois au bout de leurs efforts, le père et le fils disposaient tous deux d’une paire d’ailes. Mais avant de s’envoler, Dédale expliqua à son fils que de voler trop près du soleil pourrait être très dangereux, voire même fatal. Enfin, toutes précautions prises, le père et le fils pouvaient prendre leur essor du haut de leur prison crétoise, et planer comme deux étranges oiseaux dans le ciel. Mais en atteignant les nuages, Icare envahit par la joie et le sentiment divin de l’envolée, oublia complètement l’avertissement de son père et se laissa emporter très, très haut dans le ciel, tout près, trop près du soleil. Peu à peu, l’intense chaleur grandissante fit fondre les ailes, et rapidement, il ne resta plus rien de la cire qui les composait. Icare dégringola en virevoltant jusque dans les profondeurs de la mer. La partie nord-est de la Méditerranée dans laquelle Icare se noya, fut d’ailleurs plus tard nommée, la mer icarienne.

  • ½ tasse sucre
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 tasses farine
  • 2½ cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse beurre fondu tiédi
  • 1 tasse ananas broyés (jus inclus)
  • 2 cuillerées à table jus de citron
  • 1 cuillerée à thé essence de citron
  • ¾ tasse bleuets séchés

Dans une grande jatte, mélanger le sucre et le zeste d’orange et bien les presser avec le bout des doigts, de façon à ce que le sucre soit bien parfumé.

Ajouter la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, et bien mélanger, réserver.

Dans une jatte, légèrement battre les œufs, au fouet à main.

Ajouter le beurre fondu, l’ananas broyé, le jus et l’essence de citron, et bien mélanger, toujours au fouet à main.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs, et ne mélanger que jusqu’à imbibés (ne pas trop travailler).

À l’aide d’une maryse, plier les bleuets séchés dans la pâte obtenue.

Diviser la pâte dans les 12 cavités d’un moule à muffins, préalablement beurrées ou chemisées de caissettes de papier.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un muffin, en ressorte propre.

Laisser tiédie quelques minutes avant de démouler.





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