Biscuits "Chunkers" extra chocolat


Recette suggérée par Claudia de Fool for Food
dans le cadre de ma dix-huitième participation aux
TWD
Vendredi, 30 mars 2007 – «La controverse du Jésus de chocolat». L’exposition de la Semaine Sainte qui devait inclure la sculpture d’un nu, anatomiquement correct de Jésus Christ, a été cancellée après une avalanche de plaintes formulées par d’ardents Catholiques, à la galerie «Lab Gallery» de New York. La sculpture de 6', constituée de 200lbs de chocolat au lait, intitulée : «My Sweet Lord» (Mon doux Seigneur), est devenue la victime d’une armée de New Yorkais qui sans même l’avoir vue, la décrivaient comme «une écœurante démonstration». Le vernissage de l’exposition devait avoir lieu le lendemain du Dimanche des rameaux, quatre jours avant le Vendredi Saint, et se terminer le Dimanche de Pâques. Mais la simple nouvelle de cette sculpture a fait enrager plusieurs Catholiques, au point tel que la galerie a reçu de nombreuses plaintes, incluant même des menaces de mort destinées à l’artiste Cosimo Cavallaro. Né en 1961 à Montréal, de parents italiens, Cosimo Cavallaro a grandi au Canada et en Italie. L’artiste a commencé à exposer à Montréal dans les années '80, quelques temps avant qu’un bon ami lui demande de participer à la réalisation d’un film pour lequel il devait assister le volet « design ». Il devient peu de temps après, directeur du design de plusieurs productions, ainsi que de maintes publicités. Cavallaro s’est même mérité plusieurs prix au courant des années '90, incluant celui de «Meilleur vidéo de l’année». En 1995, Cavallaro déménage à New York où il décide de se concentrer sur son art; son travail qui comme il le décrit : «[..] est un combat entre le besoin et le désir, le connu et l’inconnu, la douillette sécurité du sein maternel et la froideur incertaine du monde extérieur.» Aujourd’hui, Cavallaro est reconnu pour son art excentrique utilisant la nourriture, certaines de ses œuvres passées incluent : une chambre de Manhattan complètement repeinte de fromage Mozzarella fondu, une maison du Wyoming entièrement atomisée de fromage «Pepper Jack» et un lit à baldaquin recouvert de 312lbs de jambon tranché. Plusieurs de ces œuvres sont à présent exposées un peu partout à travers le monde.

Pour vous faire une idée par vous-mêmes et visualiser les œuvres de Cosimo Cavallaro, visitez son site officiel.
  • ⅓ t. farine
  • ¼ t. cacao
  • ¼ c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • 1 t. chocolat mi-sucré grossièrement haché
  • 3 c. à table beurre
  • 2 gros œufs
  • 2/3 t. sucre
  • 1 t. morceaux de chocolat blancs
  • ½ t. brisures de chocolat au lait
  • 1 t. raisins secs recouverts de chocolat
  • 1½ t. pacanes grillées hachées
Dans un bol, bien mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une petite casserole à fond épais, faire fondre le chocolat et le beurre à feu très doux jusqu’à consistance lisse.

Retirer le mélange de chocolat et de beurre du feu et laisser tiédir.

Pendant ce temps, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre à vitesse élevée, jusqu’à l’obtention d’un mélange pâle et mousseux.

Ajouter le mélange de chocolat et de beurre tiédi, battre à nouveau à vitesse réduite, jusqu’à incorporé.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre de nouveau à la plus basse vitesse, jusqu’à l’obtention d’un mélange bien lisse.

Incorporer le reste des ingrédients à l’aide d’une maryse.

Déposer le mélange obtenu par grosses cuillerées sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, en laissant des intervalles de 1’’ entres chaque cuillerée.

Faire cuire au four, sur la grille du haut, à 350° de 11 à 13 minutes.

Au sortir du four, laisser les « chunkers » refroidir complètement avant de transférer le tout dans un contenant hermétique.

Si les « chunkers » semblent trop fragiles, les faire refroidir au frigo.

*Donne de 2 à 3 douzaines de biscuits.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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