Coupes de costarde au citron




Recette suggérée par Bridget de The Way the Cookie Crumbles
dans le cadre de ma quarante-troisième participation aux TWD

Le propriétaire d’un bar peu achalandé du village, était certain que son barman était l’homme le plus fort des alentours. Celui-ci afficha donc un concours pour attirer une plus grande clientèle. Il posa une mise de $1000 à qui pourrait récupérer du jus d’un citron que son fameux barman aurait pressé à mains nues. Le barman en question se mettait donc à l’œuvre tous les soirs de la semaine, devant une foule d’homme venus le voir presser le citron. Entre ses mains, le barman se mettait à presser le citron jusqu’à ce que tout le jus en fut extrait et récupérer dans un verre. Il remettait ensuite le citron à qui voulait essayer d’en extraire encore quelques gouttes… mais jamais, aucun client n’y était arrivé. Plusieurs avaient essayé: bûcherons, lutteurs, marins, tous plus forts les uns que les autres, mais en vain. Un jour, un petit homme chauve, vêtu d’un complet de polyester et arborant d’épaisses lunettes, entra dans le bar. Il s’adressa au propriétaire d’une petite voix nasillarde : «J’aimerais essayer le pari du citron, s’il vous plait.» Une fois les rires et les éclats de voix atténués autour de lui, le propriétaire lança un regard vers son barman qui choisi un citron à presser et le pressa, le pressa et le pressa encore. Le chahut des hommes dans le bar se tue finalement, alors que le barman tendait ce qui semblait être la peau ridée d’un citron complètement tari, au petit homme à lunettes. Silence total, alors que dans sa frêle main, l’homme serra les restes du citron et réussi à en extraire six gouttes qui, à la stupéfaction de tous, tombèrent dans le verre qu’on avait posé devant lui. La foule applaudit le petit homme et le propriétaire lui remit à contrecœur, le $1000 qui lui était dû. En lui tendant l’argent, le propriétaire lui demanda : «Que faites-vous dans la vie monsieur, êtes-vous un athlète olympique, un pugiliste ou quoi?» Et le petit homme répondit : «Non, non… je travaille pour les impôts.»
  • 2½ t. lait
  • Zeste de 2 citrons
  • 4 œufs
  • ½ t. sucre
  • 1 c. à thé extrait pur de citron
Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le lait et le zeste à feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et laisser infuser pendant 1H.

Battre les œufs et le sucre au fouet.

Faire réchauffer le lait une seconde fois; aux premiers bouillons, retirer du feu et passer un chinois.

Verser environ ½ tasse de lait chaud sur le mélange l’œuf en fouettant constamment, puis verser le reste du lait chaud, toujours en fouettant.

Ajouter l’extrait de citron et donner un dernier coup de fouet.

Verser le tout dans 6 coupes, ramequins ou tasses déposés dans un grand plat allant au four.

Faire bouillir de l’eau et remplir le plat d’eau bouillante jusqu’à la demie des coupes.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 à 45 minutes ou jusqu’à ce qu’uniquement le centre des costardes semble être toujours tremblotant.

Sortir les coupes du bain-marie et les mettre au frigo au moins 2H avant de servir.

Source : Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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Cake à l'italienne aux légumes et fromage


La tragédie rappelant la conclusion de Roméo et Juliette pris place à Padoue, une très belle ville italienne d’environ 220 000 habitants, ironiquement située à moins de 60km de Vérone, scène du célèbre drame shakespearien. À 71 ans, Ettore avait gardé le chevet de sa femme, hospitalisée après avoir subit un grave infarctus qui l'avait entraînée dans un coma, en Septembre 2004. Les médias italiens rapportaient qu’Ettore visitait sa femme tous les jours, il faisait parfois même le trajet vers l’hôpital, jusqu’à quatre fois dans une même journée. Mais mercredi le 19 janvier 2005, près de 4 mois après le malheureux accident de sa femme, Ettore se suicide en s’asphyxiant au monoxyde de carbone dans le garage de son domicile. Ettore avait récemment avoué au pasteur de sa communauté, qu’il était très pessimiste face aux espérances de guérison de sa femme; le couple n’avait pas d’enfant. Dans la pièce de Shakespeare, pour pouvoir s’enfuir à l'insue de tous avec Roméo, Juliette avale une potion qui devait lui donner l'apparence de la mort. Mais ignorant tout de son plan, Roméo croit qu’elle est bel et bien morte et par amour, se suicide en buvant à son tour un réel poison. Juliette se réveille enfin et trouvant Roméo mort à ses côtés, se poignarde sur le champ. Douze heures après qu’Ettore se soit suicidé, Rossana, sa femme, émergea de son coma et demanda à voir son mari.

«Fermer les yeux devant le danger, c'est se donner en proie et renoncer à son libre arbitre.»
Georges MEREDITH
Extrait de Les Comédiens tragiques
  • 3 t. farine
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • 1 c. à thé sel
  • 4 œufs
  • ¼ t. crème 15%
  • ½ t. tomates séchées hachées
  • ½ t. partie verte d’oignons verts hachés
  • 3 gousses d’ail émincées
  • 2 t. fromage râpé (Provolone, Mozzarella, Suisse ou autre)
  • 1 c. à thé basilic séché
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une grande jatte, battre les œufs et la crème (réserver 2 cuillerées à table de ce mélange pour badigeonner le cake avant de l’enfourner).

Ajouter les légumes, le fromage et le basilic, bien mélanger.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et mélanger à la cuillère de bois jusqu’à l’obtention d’un pâte épaisse.

Façonner la pâte obtenue en un rouleau d’environ 10x6x2" et le déposer sur une plaque à cuisson préalablement tapissée de papier parchemin ou d’un Silpat.

Badigeonner le tout des 2 cuillerées à table du mélange d’œufs réservé et faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 à 35 minutes ou jusqu’à bien doré.

Laisser tiédir une vingtaine de minutes avant de servir tranché nature, avec du beurre et du jambon, ou au goût.


Source : Farine King Arthur



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Gâteau au chocolat et pruneaux parfumés au brandy d'abricots



Recette suggéré par Lyb de And Then I Do the Dishes
dans le cadre de ma quarante-deuxième participation aux TWD

Sombre, luisant et gorgé de soleil, le pruneau d’Agen fait partie de la gastronomie culinaire et de l’héritage du sud-ouest de la France, depuis des siècles. Nous savons que les prunes existaient déjà dans l’antiquité, venues de Chine par la route de la soie, mais ce n’est qu’au 12e siècle, lors des croisades, que les quetsches, communément appelées «prunes de Damas», furent introduites en France depuis la Syrie. Les moines de l’Abbaye de Clairac créèrent à l’époque, un croisement entre cette fameuse quetsche et une de leur prune locale, donnant ainsi naissance à une nouvelle variété qu’ils nommèrent «prune Ente», du vieux français «enter» signifiant «greffer». Les moines de Clairac furent aussi les premiers surpris de constater que ce fruit pouvait être conservé pendant plus d’un an, une fois bien séché au soleil. Et le légendaire pruneau d’Agen fut lancé! L’humidité du climat et le type de sol des départements du Lot et de la Garonne convenaient parfaitement à la prune Ente, et donc à partir du 16e siècle, les vergers de prunes se mirent à fleurir un peu partout dans cette région. Plus tard, après la construction du Canal du Midi qui reliait la Méditerranée et les ports de l’Atlantique, Agen, aussi devenu ville portuaire, donna son nom au fruit séché qu’était originalement la prune Ente. Le fruit de plusieurs siècles de culture et de grands soins, ce pruneau d’Agen nécessite encore aujourd’hui une constante attention des cultivateurs. De la prune au pruneau, beaucoup de travail doit être accompli afin d’obtenir ce si tendre, juteux et délicat résultat que l’on surnomme «l’or noir d’Aquitaine». Les prunes bien mûres par contre, sont d’un violet profond quelque peu bleuté; on sait quand elles sont prêtes à cueillir, lorsque leur fine mais ferme peau est facilement pelée de sur leur tendre et juteuse chair jaunâtre.

A moon beam through the prune in June
Reveals your chest I see your lovely beans
And in that magic go-kart I bite your neck
The love I have for you, my dear
Is real and very new

Prune!
If it is a real prune knows no cheese
And stands, Oh! no!
Taller or softer than any tree (or bush)
And I know the love I have for you
Will grow and grow and grow, I think
And so my love I offer you
A love that is strong a prune that is true

Extrait de Duke of prunes, Frank Zappa -1967

Gâteau
  • 20 pruneaux dénoyautés coupés en morceaux
  • ¼ t. brandy d’abricots (cognac, whisky ou autres)
  • ⅔ t. pacanes finement hachées
  • ¼ t. farine
  • Pincée de sel
  • 7oz. chocolat mi-sucré haché
  • ½ t. beurre coupé en quatre morceaux
  • 3 œufs divisés
  • ⅔ t. sucre
Ganache
  • 3oz. chocolat mi-sucré haché
  • 3 c. à table beurre
  • 2 c. à table sucre glace
Pour le gâteau

Dans un bol, mélanger les pruneaux hachés et le brandy, passer 1m30s. au four micro-ondes, mélanger à nouveau et gonfler les pruneaux en macérant ainsi pendant au moins 1H.

Dans un bol, mélanger les pacanes, la farine et le sel, réserver.

Dans le haut d’un bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre jusqu’à bien lisse.

Retirer du bain-marie, ajouter les jaunes d’œufs et bien mélanger.

Ajouter les ingrédients secs réservés, mélanger à nouveau.

Incorporer les pruneaux, le jus de macération et le sucre, bien mélanger jusqu’à onctueux.

Monter les blancs en neige ferme et délicatement les plier à l’appareil précédent.

Transférer le tout dans un moule à charnière de 8 à 9’’, préalablement tapissé de papier parchemin beurré.

Déposer le moule sur une plaque de cuisson et faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant 20 à 30 minutes ou jusqu’à ce qu’un couteau propre inséré au centre du gâteau ressorte strié de chocolat.

Laisser tempérer 5 minutes avant de démouler.

Pour la ganache

Dans un bol, faire fondre le chocolat et le beurre au four micro-ondes environ 45 secondes.

Bien mélanger le chocolat et le beurre fondu, jusqu’à bien lisses.

Tamiser le sucre glace sur le chocolat fondu et bien incorporer.

Une fois le gâteau bien refroidi, glacer le gâteau de la ganache au goût.


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