Glace à la pêche caramélisée


Les sept péchés capitaux qui sont aussi connus sous le nom de “vices capitaux” ou de « péchés cardinaux », sont une classification de péchés qui étaient à l’origine utilisée par les enseignements chrétiens dans le but d’éclairer et d’instruire les fidèles sur la morale et la tendance de l’Homme à pécher. L’Église catholique romaine divise les péchés en deux catégories : les péchés capitaux qui sont les plus graves et les péchés véniels qui sont mineurs, habituellement entraînés par les péchés capitaux, et qui peuvent être pardonnés par n’importe quel sacrement. Les péchés mortels selon le christianisme, réduisent la grâce à néant et créent une menace de damnation éternelle pardonnable qu’à travers le sacrement de la confession. Mais nulle part dans la bible fait-on mention des péchés capitaux; on peut par contre trouver dans « l’Épître aux Galates » du nouveau testament, certaines listes de vertus pouvant faire contraste à une incertaine liste des péchés capitaux. Le concept aujourd’hui connu comme étant les « sept péchés capitaux » est relié aux travaux d’Evagre le Pontique, un moine du 4e siècle qui fit la liste de huit pensées malfaisantes : la gourmandise, l’impureté, l’avarice, la mélancolie, la colère, la paresse, la vaine gloire et l’orgueil. La liste aujourd’hui écourtée à sept péchés, fut citée par Saint-Thomas d’Aquin: la gourmandise, la luxure, la colère, la paresse, l’orgueil, l’avarice et l’envie. Pour équilibrer cette liste, il existe aussi sept vertus qui ne correspondent par pour autant à l’inverse des péchés capitaux; les vertus dites « cardinales » que sont la justice, la prudence, la tempérance et le courage, viennent compléter les vertus dites « théologales » ou d’origine divine, que sont la foi, l’espérance et la charité. Au début des années 2000, certains articles de presse ont laissé croire que la liste des péchés capitaux devait être modifiée au printemps 2007, mais un cardinal interviewé à ce propos, affirmait qu’il ne s’agissait pas de corriger l’ancienne liste mais bien de moderniser celle-ci en y ajoutant quelques péchés sociaux : la pollution, la manipulation génétique, le trafic de drogue, les injustices économiques et sociales dont la pauvreté et la richesse excessive. Ce nouvel ajout de péchés sociaux ralluma bien des débats au sein de diverses communautés, surtout en réduisant l’ancienne liste de péchés capitaux à la comparaison moderne de ce qu’elle pouvait représenter de nos jours. Voici les donnés que certains lecteurs du «getreligion.org » ont cités à la plaisanterie :

A : Luxure
B : Gourmandise
C : Avarice
D : Paresse
E : Colère
F : Envie
G : Orgueil

AB : La consommation de petites culottes mangeables
AC : L’exercice de la prostitution
AD : La pratique des « p’tites vites »
AE : L’emportement de la violence conjugale
AF : Le secret de l’adultère
AG : L’exhibition de l’épouse-trophée
BC : Le vol du dernier beignet de la boîte
BD : La tentation à la grasse matinée
BE : La chute de la boulimie
BF : Le métabolisme rapide
BG : Les obèses en bikinis
CD : L’accession aux pyramides financières
CE : L’attaque à main armée
CF : Les victimes de la publicité
CG : Les statuts sociaux « mal placés »
DE : La pratique de l’agression passive
DF : La réception de la sécurité sociale
DG : Le flemmard
EF : La « bitcherie »
EG : La gloire de la boxe
FG : L’attribution de la seconde place
  • 2 t. crème 15%
  • 1 t. crème 35%
  • ½ t. confiture de pêche
  • Pincée de sel
  • 1 gousse de vanille raclée
  • 1 à 2 c. à thé liqueur de pêche (type Schnaps ou autres)
  • 6 à 8 pêches fraîches
  • 4 à 5 c. à table cassonade
Couper les pêches en deux et les dénoyauter.

Dans une jatte mélanger les pêches et la cassonade, bien mélanger pour complètement enduire les pêches de cassonade, déposer les pêches côtés coupés vers le bas, dans un plat allant au four.

Faire cuire au four à 400° pendant environ 30 minutes ou jusqu’à bien caramélisé.

Peler les pêches caramélisées et les couper grossièrement en morceaux, réserver.

Dans une casserole à fond épais, faire chauffer les 6 premiers ingrédients sur un feu modéré, jusqu’à 170°.

Laisser tiédir à température ambiante et réfrigérer environ 2H ou jusqu’à totalement froid.

Transférer le mélange de crème dans la sorbetière et turbiner en suivant les indications du manufacturier.

Incorporer les morceaux de pêches à la glace, 5 minutes avant la fin du turbinage.

Transférer la glace dans un contenant hermétique et mettre au congélateur jusqu’à bien ferme.

Laisser ramollir à température ambiante, environ 10 minutes avant de servir.

Source : Alton Brown - Good Eats


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