Tarte "Boîte de chocolats" noisettes et Frangelico





La vie est comme une boîte de chocolats; on ne sait jamais sur quoi on tombera. En général, les gens comprennent l’idée et l’acceptent en théorie, mais en pratique, spécialement en Occident où l’on croit forger son propre destin à travers le pouvoir du libre choix, le concept fait moins d’adeptes. Le pouvoir de décision de l’Ouest n’est cependant qu’un déni des réalités de la vie, qui pose une fausse impression d’être maître de notre destin, de notre futur, tels des capitaines de nos âmes. Au final, nous acceptons mal que notre vie ne soit qu’une réponse aux événements extérieurs qui nous touchent. Dans le monde de la Grèce Antique, il était compris que le caractère humain et la façon dont il est façonné, ne soit que le résultat des événements qui nous affectent, sans aucune possibilité de choix de notre part. À travers une illusion de contrôle, nous nous refusons donc à faire face aux circonstances réelles de la vie. On peut reconnaître de façon abstraite, que la vie est comme une boîte de chocolats, mais en n’atteignant pas notre but, nous arrivons à nous convaincre que l’échec n’a rien à voir avec soi, puisque vraisemblablement, nous sommes en charge de construire notre propre identité.
On ne choisit ni ses parents, ni son profil génétique, ni ses talents, ni ses qualités, pas plus que l’endroit de sa naissance ou encore la classe économique dans laquelle on grandit. De même, nous ne pouvons décider de la façon dont ceux qui nous entourent réagissent. Il est néanmoins certain que nous sommes responsables et que nos choix sont importants en ce qui à trait à l’impact qu’ils ont sur les autres, mais essentiellement, notre caractère se forme et se révèle plus clairement, dans notre façon de réagir à la nature inattendue de la vie, qu’à la façon dont nous la planifions et l’espérons. En réalité, le caractère humain est formé par les circonstances qui affectent chacun des choix qu’il fait, et la façon dont il répond à ces événements est largement due à ce qu’il aura précédemment répondu face à l’inattendu.

Croûte
  • 1 tasse farine
  • Pincée de sel
  • 4 cuillerées à table beurre froid coupé en cubes
  • 4 cuillerées à table lard froid coupé en cubes
  • ¼ tasse eau glacée

Mousse
  • 3 onces chocolat mi-sucré haché
  • ½ tasse sucre glace
  • 2 cuillerées à table Frangelico (ou autre liqueur de noisette)
  • ½ tasse noisettes mondées grossièrement hachées
  • 3 blancs d’œufs
  • 3 jaunes d’œufs
  • Pincée de sel (ou de crème de tarte)

Garniture
  • Cacao
  • Chocolats assortis

Pour la croûte

Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sel.

À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre et le lard dans les ingrédients secs, jusqu’à l’obtention d’une texture grossièrement granuleuse.

Façonner un puits au centre du mélange et y verser l’eau.

Avec les mains ou une cuillère de bois, ramener les ingrédients secs vers le centre, de façon à bien les imbiber.

Continuer de travailler la pâte jusqu’à l’obtention d’une boule (ne pas trop travailler la pâte!).

Transférer la pâte sur une pellicule plastique, façonner un épais rectangle avec la pâte, la couvrir et la réfrigérer pendant au moins 1H.

Sur un plan de travail enfariné, rouler la pâte jusqu’à l’obtention d’un rectangle d’environ 7x12’’.

Poser l’abaisse dans un moule rectangulaire à fond amovible, préalablement beurré et fariné, et piquer le fond de croûte à plusieurs endroits, à l’aide d’une fourchette.

Mettre au congélateur une vingtaine de minutes.

Tapisser la croûte de papier parchemin et la remplir d’haricots secs ou de poids de cuisson.

Faire cuire au four sur la grille du centre à 350° pendant 20 minutes, retirer les poids et le papier parchemin et poursuivre la cuisson 15 à 20 minutes, ou jusqu’à ce que les bords de la croûte soient dorés.

Laisser complètement refroidir avant de garnir.

Pour la mousse

Dans la partie supérieure d’un bain-marie posé sur un feu modéré, faire fondre le chocolat.

Ajouter le sucre glace et bien mélanger à l’aide d’un fouet, jusqu’à homogène.

Toujours au fouet, ajouter le Frangelico et les jaunes d’œufs, un à un.

Retirer la partie supérieure du bain-marie, et laisser tiédir.

Dans une grande jatte, battre les blancs d’œufs jusqu’à bien fermes, en les serrant d’une pincée de sel ou de crème de tarte.

À l’aide d’une maryse, délicatement plier le tiers de l’appareil au chocolat dans les blancs, en prenant soin de ne pas les briser.

Délicatement plier le reste du chocolat et les noisettes mondées, toujours en prenant soin de ne pas briser les blancs.

Verser le tout dans l’abaisse et uniformiser de dessus de la mousse, à l’aide de la maryse.

Couvrir et réfrigérer toute une nuit.

Pour la garniture

Lorsque raffermi, légèrement saupoudrer le cacao sur la mousse et poser une vingtaine de chocolats de façon harmonieuse sur le dessus.

Couvrir et garder au frigo jusqu’au moment de démouler pour servir.


Stollen






Recette suggérée par Penny de Sweet Sadie's Baking
dans le cadre de ma vingt-septième participation aux défis Daring Bakers

Les Allemands l’ont certainement inventé: le Christollen, le roi des pâtisseries. Mentionné pour la première fois à Naumburg dans la région de Thuringia, en 1330, on dit qu’il était un privilège accordé à la guilde des boulangers, par l’évêque pour la période de l’Avent. Mais certains croient que le Stollen, comme on l’appelle aujourd’hui, remonterait jusqu’à la préhistoire, à l’époque où les clans allemands dédiaient toutes sortes de pains, de gâteaux et de pâtisseries à leurs dieux, symboliques de leurs rituels. La foi chrétienne cependant, interdisait la confection de tels symboles. La plupart on disparus, mais malgré ces restrictions, quelques coutumes païennes on réussies à s’infiltrer dans les traditions chrétiennes pour finir par être adoptées avec  le temps. Après tout, le terme Stollen ressemble étrangement au grec «stylos»: temple dédié au plus grand dieu. Au cours des siècles qui ont suivi, la symbolique de l'enfant Jésus fut attribuée au Stollen, dont la pâte était à l’origine roulée et repliée de chaque côté, à la façon d’une mère enveloppant son nouveau-né. Au Moyen-Âge, le Stollen était beaucoup plus léger qu’aujourd’hui parce que l’Église catholique interdisant aussi l’utilisation du beurre pendant la période de l’Avent, la pâtisserie ne pouvait donc être faite que d’avoine, de farine, et d’huile de navet. Elle devait d’ailleurs être bien mauvaise au goût, parce qu’en 1430, l’évêque se rendit voir le pape avec un Stollen, pour demander qu’on lève l’interdiction du beurre pendant l’Avent. Sa demande fut rejetée; il fallu attendre jusqu’en 1491, pour que le pape Innocent VIII acquiesce à ce changement, en faveur du Stollen. Peu de temps après, la confection du Stollen devint rapidement un art; dès 1496, le Christollen auf Weinachten était déjà couramment vendu sur le marché. Mais ce n’est que plusieurs années plus tard, que le pâtissier Heinrich Drasdo, de Torgau en Saxe, décida d'améliorer la recette en y ajoutant des fruits confits. Enfin, au 17e siècle, les activités de la East Indian Company qui entretenaient un commerce d’épices grandissant, contribuèrent à peaufiner la recette. Encore aujourd’hui, le Stollen évolue toujours et les ingrédients exotiques qui le composent sont d’une importance capitale; ils donnent son goût unique à cette festive pâtisserie, tout en mettant de l’avant ses aspects caractéristiques.

La coutume veut que la première part du Stollen soit mise de côté; un gage pour s’assurer d'avoir assez d’argent pour se permettre un Stollen aux Fêtes prochaines, de même que la dernière part, elle aussi conservée, tel un gage pour s’assurer d'avoir assez à manger pendant l’année à venir.

  • ¼ tasse eau tiède (environ 110°F)
  • 4½ cuillerées à thé levure instantanée
  • 1 tasse lait
  • 10 cuillerées à table beurre mou
  • 5½ tasses farine (un peu plus pour rouler)
  • ½ tasse sucre
  • ¾ cuillerée à thé sel
  • 1 cuillerée à thé cannelle
  • 3 gros œufs légèrement battus
  • Zeste d’un citron finement râpé
  • Zeste d’une orange finement râpé
  • 2 cuillerées à thé vanille
  • ¾ tasse fruits confits hachés (orangettes, citronettes, etc.)
  • 1 tasse raisins secs
  • 3 cuillerées à table Cointreau
  • 1 tasse amandes effilées
  • Beurre fondu
  • Sucre glace

Dans un petit bol, bien mélanger les raisins secs et le Cointreau, réserver.

Dans un petit bol, dissoudre la levure dans l’eau tiède, laisser reposer pendant 5 minutes.

Dans une casserole, chauffer le lait et le beurre, sur un feu moyen-doux, jusqu’à ce que le beurre soit fondu, retirer du feu et laisser tiédir 5 minutes, réserver.

Dans un bol, mélanger les œufs et la vanille, réserver.

Dans une très grande jatte (d’au moins 16 tasses), bien mélanger la farine, le sucre, le sel et les zestes de citron et d’orange.

Ajouter le mélange de levure réservée aux ingrédients secs, puis le mélange d’œufs réservé, et enfin le mélange de lait tiédi, bien mélanger à la cuillère de bois (ou à la main), jusqu’à l’obtention d’une pâte molle, mais non collante.

Lorsque la pâte forme une boule, la couvrir d’une pellicule plastique et laisser reposer pendant 10 minutes à l’abri des courants d’air.

Avec les mains, incorporer les fruits confits, les raisins secs réservés et les amandes effilées.

Pratiquer environ 40 tours (ou pétrir pendant environ 8 minutes) en ajoutant un peu de farine au besoin, et jusqu’à ce que la pâte soit douce et satinée (Lorsque la pâte sera assez pétrie, les raisins secs auront tendances à s’en séparer).

Transférer la pâte dans une très grande jatte propre (d’au moins 16 tasses), préalablement légèrement huilée, couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant une nuit.

Sortir la pâte du frigo et la laisser tempérer 2H.

Donner un coup de poing dans la pâte et la transférer sur un plan de travail enfariné.

Fariner légèrement le dessus de la pâte et la rouler en un rectangle d’environ 16x24", de ¼" d’épaisseur.

Rouler la pâte de façon à former un grand cylindre, en commençant par le côté le plus long.

Transférer le cylindre sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin et l’enrouler autour d’un bol, de façon à former une couronne bien ronde.

Pincer les extrémités du cylindre ensemble de façon à cacher le plus possible, le joint de la pâte.

À l’aide de ciseaux de cuisine, entailler l’extérieur de la couronne jusqu’au ⅔ de la profondeur, à intervalles de 5cm.

Tirer légèrement les portions obtenues vers l’extérieur, de façon à bien marquer les tranches.

Couvrir le tout d’un linge de cuisine propre et laisser lever à nouveau 2H, à l’abri des courants d’air.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 minutes, tourner la plaque de cuisson à 180°, et poursuivre la cuisson pendant 20 à 30 minutes supplémentaires (lorsque qu’il sera cuit, le Stollen sera très foncé et sonnera creux lorsque tapoté par-dessous).

Retirer du four et aussitôt, généreusement badigeonner de beurre fondu.

Saupoudrer de sucre glace, attendre une minute et saupoudrer à nouveau de sucre glace (le Stollen devrait être saupoudré de sucre glace au moins 3 fois, ce qui contribuera à une plus longue durée de conservation).

Lorsque complètement refroidi, conserver dans un sac de plastique hermétique, ou laisser sécher tel quel sur le comptoir, pendant une nuit, à la façon allemande (se congèle aussi très bien).

Servir nature ou beurré, frais ou toasté.

The 2010 December Daring Bakers’ challenge was hosted by Penny of Sweet Sadie’s Baking. She chose to challenge Daring Bakers’ to make Stollen. She adapted a friend’s family recipe and combined it with information from friends, techniques from Peter Reinhart’s book.........and Martha Stewart’s demonstration.


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Gâteau aux pommes et à la noix de coco




Recette suggérée par Amber de Cobbler du Monde
dans le cadre de ma cent-tente et unième participation aux TWD

Par je ne sais quelle aventure,
Un avare, un beau jour, voulant se bien traiter,
Au marché courut acheter
Des pommes pour sa nourriture.
Dans son armoire il les porta,
Les compta, rangea, recompta,
Ferma les doubles tours de sa double serrure,
Et chaque jour les visita.
Ce malheureux, dans sa folie,
Les bonnes pommes ménageait ;
Mais lorsqu'il en trouvait quelqu'une de pourrie,
En soupirant il la mangeait.
Son fils, jeune écolier, faisant fort maigre chère,
Découvrit à la fin les pommes de son père.
Il attrape les clefs, et va dans ce réduit,
Suivi de deux amis d'excellent appétit.
Or vous pouvez juger le dégât qu'ils y firent,
Et combien de pommes périrent.
L'avare arrive en ce moment,
De douleur, d'effroi palpitant.
Mes pommes! Criait-il: coquins, il faut les rendre,
Ou je vais tous vous faire pendre.
Mon père, dit le fils, calmez-vous, s'il vous plaît;
Nous sommes d'honnêtes personnes:
Et quel tort vous avons-nous fait?
Nous n'avons mangé que les bonnes.

L'avare et son fils, Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

L’avare achète un sac de pommes au marché. Arrivé chez lui, sans plus attendre, il mange le tiers des pommes. Dimanche, l’avare ayant renvoyé sa cuisinière parce qu’elle prenait trop cher, se résolu à manger la moitié des pommes qui restaient dans le sac. Le lundi, pris d’un mal de ventre atroce, il ne mange aucune pomme. Mais le mercredi, dans un acte de bonté infinie, il en offre une au cheval de son cocher. Vendredi, il estime devoir commencer à économiser ses pommes et n’en mange donc qu’une. Puis le mercredi suivant, il mange la moitié de ce qui restait dans le sac. Le dimanche venu, une envie terrible de compter ses pommes, pousse l’avare à ouvrir son sac. À son grand désarroi, il ne trouve qu’une seule pomme au fond du sac. Combien de pommes l’avare avait-il acheté au départ?

  • 1 tasse farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • ¼ cuillerée à thé cannelle
  • Pincée de sel
  • 3 grosses pommes à cuisson pelées évidées (Cortland, Granny Smith, etc.)
  • 2 gros œufs
  • ½ tasse sucre
  • ½ tasse yogourt nature
  • 6 cuillerées à table huile végétale neutre (canola, pépins de raisins, etc.)
  • 1 cuillerée à table rhum brun
  • 2 cuillerées à thé vanille
  • 1 tasse noix de coco râpé (sucrée ou non)
  • ½ tasse gelée de pommes (pommettes, abricots ou autres)

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de sodium, le sel et la cannelle, réserver.

Couper 2 des pommes en petits cubes, réserver sous une pellicule plastique.

À l’aide d’un fouet à main, battre les œufs et le sucre pendant une minute.

Ajouter le yogourt, l’huile, le rhum et la vanille, battre à nouveau pendant une minute.

À l’aide d’une maryse, plier les ingrédients secs dans les ingrédients liquides.

Plier la noix de coco, puis les petits cubes de pommes.

Verser l’appareil dans un moule à charnière de 9", préalablement chemisé de papier parchemin; bien étaler de dessus de la pâte à l’aide d’une maryse.

Trancher la pomme restante en lamelles d’un peu moins de ¼", les poser harmonieusement sur la pâte et saupoudrer une peu de sucre sur le tout.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 45 à 50 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre, en ressorte propre.

Laisser tiédir 20 minutes, avant de démouler.

Dans un petit bol, liquéfier la gelée au four micro-ondes, pendant quelques instants, et en badigeonner le dessus de gâteau.

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Pâte de pistache maison




Native de l’Iran et des régions adjacentes, la pistache daterait d’après le carbone14, de 6760 ans av. J.-C. D’ailleurs, cette ancienne noix est une des deux seules citées dans le Vieux Testament. On raconte même que les jardins suspendus de Babylone construits par Nabuchodonosor, étaient plantés de pistachiers pour plaire à Amytis, qui trouvait le paysage babylonien un peu triste. La pistache se plait dans un environnement aride tels ceux de la Turquie, la Syrie, l’Afghanistan et l’Iran, mais on la retrouve aussi au Pakistan, en Inde, dans la région méditerranéenne de l’Italie, de la Tunisie et de la Grèce. Depuis une trentaine d’années, la pistache a trouvé les chemins de la Californie, du Nouveau Mexique et de l’Arizona. Cette rustique cousine de la mangue, de la noix de cajou et du sumac, adore la chaleur et se porte très bien à même un sol sec et rocailleux; elle peut atteindre 25' et ses feuilles similaires à celles du houx, poussent en grappes de trois, un peu à la façon de raisins. La particularité de la pistache, du moins au sein de la famille des noix, est sa couleur verte. L’historien culinaire Waverly Root disait que le vert de la pistache offrait de nombreuses possibilités à la préparation des desserts, volet de la gastronomie qui autrement resterait quasi dépourvu de cette couleur. Les Perses utilisent depuis longtemps les noix dans les desserts, les Arabes les ont copiés, et les Européens sous le contrôle arabe d’Espagne au Moyen-Âge, les ont copiés à leur tour; la couleur verte s’immisce donc dans les plaisirs de l’après repas, avec les glaces, le nougat, les crèmes prises et les financiers à la pistache depuis fort longtemps et sans grande culpabilité, puisqu'elle contient au moins 20% de protéines et une forte teneur en fer.

« Les pistaches, les rouges, guérissent tous les maux. »
Paula DANZIGER, auteure américaine

  • 2 tasses pistaches écalées mondées
  • 2½ cuillerées à table d’eau
  • ⅔ tasse sucre
  • ¾ tasse poudre d’amande
  • Quelques gouttes d’essence d’amande (facultatif)
  • 1½ table huile de pépins de raisin
  • Eau (au besoin)

Déposer les pistaches dans une jatte, réserver.

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le sucre et l’eau sur un feu modéré, sans jamais remuer, jusqu’à ce que la température atteigne 250°F.

Verser le sirop obtenu sur les pistaches et bien mélanger.

Ajouter la poudre et l’essence d’amande, mélanger et transférer dans le robot culinaire.

Pulvériser le tout jusqu’à l’obtention d’une pâte, en prenant soin d’arrêter de temps à autres, afin de racler les parois du bol, et d’éviter que la préparation ne surchauffe.

Lorsque le tout semble devenir pâteux, ajouter l’huile et continuer de pulvériser quelques moments.

Pour une texture plus crémeuse, ajouter quelques cuillerées à table d’eau et pulvériser à nouveau quelques instants.

Garder dans un contenant hermétique au frigo, comme la pâte de pistache a tendance à rancir assez rapidement.




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Cupcakes "Marie-Antoinette" à l'eau de rose, pistache et framboise






Recette aussi publiée chez Isabelle de Les gourmandises d'Isa
dans le cadre du concours "Cupcakes" 
organisé en collaboration avec le Groupe Modus



Marie-Antoinette adorait le parfum. En fait, le parfum était très populaire auprès de la royauté française, avant même que la future reine ne passe le seuil de Versailles. Ramenons-nous donc, bien avant, du temps de Catherine de Médicis. À l'époque, le monde de la parfumerie italienne, soudainement pris d’assaut par de nouvelles fragrances d’herbes, de plantes et de fleurs, était en plein essor. Un réputé fabriquant de poisons pour la Cour italienne, arriva en France via les bagages de la grande Catherine, venue pour marier Henri II, en 1533. Malgré ses antécédents d’empoisonneur, celui-ci sembla avoir assez de versatilité pour changer quelques notes à ses concoctions et faire carrière dans la parfumerie royale. Mais pour les Bourbons, le parfum n’était toujours pas considéré un art, mais plutôt une nécessité médicale, parce que malgré l’opulence des palais français, ceux-ci comptaient quelques lacunes, pour le moins qu'on puisse dire, au niveau de leur plomberie. Une façon pour les narines royales de survivre à un tel environnement, était de régulièrement s’appliquer quelques gouttes de parfum sous le nez. Au moment où la peste frappa la France, en 1347, on avait d'ailleurs cru que le parfum protégerait les privilégiés qui pouvaient se le payer. Cette idée de masquer l’odeur de la maladie, s'était rapidement transformée en fabrication de gants parfumés. Pendant plusieurs années, les aristocrates français portèrent des gants imbibés de parfum, afin de n’avoir qu’à lever le doigt à leur nez pour se préserver des assauts olfactifs qui les entouraient. Aussi, la ganterie et la parfumerie françaises sont encore de nos jours, des arts tout à fait reliés. Lorsque Marie-Antoinette entre en scène, les parfums floraux font rage, et bien qu’ils aient longtemps été réservés à la famille royale, ils furent tout aussi hors de prix lorsque plus largement distribués. Les historiens relatent que Marie-Antoinette aurait étroitement  collaboré avec le parfumeur royal, à la création d’un parfum dont la formule documentée, pourrait éventuellement refaire surface un jour. Mais si la maison Houbigant n’a toujours pas relancé le fameux parfum de Marie-Antoinette, peut-être est-ce parce que la légende veut que la reine du «règne de la terreur» ait été démasquée lors de sa tentative d’évasion un soir de juin 1791, justement en raison de son parfum; on raconte même, qu’elle en aurait glissé un flacon dans son décolleté, quelques temps avant de monter sur l’échafaud: mortel slogan, non?

Cupcakes

  • 1¾ tasse farine
  • 2 cuillerées à thé poudre à pâte
  • ¼ cuillerée à thé sel
  • ¾ tasse lait
  • 2 cuillerées à table eau de rose 3 gros œufs
  • 1¼ tasse sucre
  • 4 cuillerées à table pâte de pistache
  • Quelques cuillerées à table de confiture de framboise (avec ou sans les grains)

*Donne 4 gros cupcakes, 8 moyens et 16 petits (voir à ajuster la taille des moules, pour augmenter ou diminuer la quantité de cupcakes requis).

Crème au beurre

  • 1 œuf
  • ¼ tasse sucre
  • ½ tasse beurre à température ambiante coupé en cubes
  • Quelques gouttes d’eau de rose (de vanille ou d’essence d’amande, au goût) facultatif

Fondant

  • ½ paquet de guimauves natures
  • 2 cuillerées à table eau
  • ½ paquet de sucre glace
  • Quelques gouttes de colorants divers (au goût)
  • Shortening (pour les mains)
  • Fécule de maïs (pour le façonnage)

Glace

  • 2 cuillerées à table beurre mou
  • 1 tasse sucre glace (plus ou moins, au besoin)

Pour les cupakes

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.

Dans une petite casserole, amener à ébullition le lait et l’eau de rose, sur un feu modéré.

Pendant ce temps, dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à pâle et mousseux.

Ajouter les ingrédients secs aux ingrédients liquides et battre jusqu’à bien incorporés.

Aux premiers bouillons du lait, retirer du feu et verser en mince filet dans l’appareil, en battant constamment.

Ajouter le beurre et battre à nouveau quelques instants.

Diviser la moitié de la pâte dans 2 grandes cassettes à cupcakes, 4 moyennes et 8 minis.

Ajouter la pâte de pistache au reste de l’appareil, battre jusqu’à incorporée, et diviser le reste dans les autres caissettes, soit à nouveau 2 grandes cassettes à cupcakes, 4 moyennes et 8 minis.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 25 minutes pour les grandes caissettes, 20 minutes pour les moyennes et de 10 à 15 minutes pour les minis.

Laisser complètement refroidir à température ambiante avant de garnir.

Pour la crème au beurre

À l’aide d’un mélangeur électrique, battre les œufs et le sucre au bain-marie, jusqu’à 150°F.

Continuer de battre hors feu (hors bain-marie), jusqu’à refroidi, soit environ 85°F, ajouter la vanille (ou autre essence) et battre jusqu’à bien incorporé.

Lorsque complètement refroidi, ajouter le beurre, un cube à la fois, toujours en continuant de battre, réserver à température ambiante.

Pour le fondant

Dans un grand bol allant au four micro-ondes, déposer les guimauves.

Ajouter l'eau et faire chauffer à puissance maximale pendant 2 minutes (remuer à mi-cuisson si le tout semble déborder).

Préparer un plan de travail recouvert du sucre glace moins une tasse (environ 1cm d’épaisseur).

Bien graisser vos mains et vos poignets avec le shortening.

À la sortie du four micro-ondes, ajouter la tasse de sucre glace réservée aux minis guimauves fondues, bien mélanger à l'aide d'une cuillère de bois.

Transférer le tout sur le sucre glace du plan de travail en prenant soin que la pâte ne déborde pas du sucre glace.

Incorporer le sucre à la pâte, en ramenant toujours la pâte vers le centre et en faisant sûr qu'une certaine quantité de sucre glace reste sous la pâte, l'empêchant ainsi de coller au plan de travail.

Lorsque le sucre glace est complètement incorporé au fondant et qu'il est bien lisse, procéder à la coloration désirée en ajoutant quelques gouttes de colorant à une certaine portion de fondant et en la façonnant à la main afin d'y faire pénétrer le colorant uniformément.

Garder le fondant dans un sac hermétique à température de la pièce, jusqu’à utilisation.

Pour la glace

Dans une petite jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre le beurre jusqu’à bien crémeux.

Ajouter le sucre glace par petites quantités, de façon à n’utiliser que le nécessaire; au besoin ajouter un peu de sucre glace ou de lait, pour obtenir la texture désirée.

Transférer dans une poche à douille, munie d’une très petite ouverture, réserver.

Pour le montage

Retirer les caissettes de 4 cupcakes moyens et 4 minis.

Trancher les cupcakes moyens en 3 sur l’horizontale.

Tartiner le dessus des parties inférieures et centrales, de confiture de framboise et remonter les cupcakes ainsi garnis, si désiré en alternant les saveurs: pistache, eau de rose, pistache.

À l’aide d’une spatule à glacer, poser une mince couche de crème au beurre sur les parois et dessous des cupcakes moyens sans caissettes, parois et dessus des minis cupcakes sans caissettes, ainsi que le dessus de tous les autres cupcakes.

Mettre le tout au frigo au moins 1H, le temps de raffermir la crème au beurre.

Pendant ce temps, sur un plan de travail saupoudré de fécule de maïs, rouler le fondant à présent coloré, jusqu'à une épaisseur d'environ ¼ à ⅛''.

À l'aide d’un gabarit ou d’autres emportes-pièces, découper les pièces de fondant nécessaire pour recouvrir les parois et les dessous des cupcakes sans caissettes, ainsi que le dessous de tous les autres.

Façonner le reste du fondant selon les décors choisis.

Recouvrir la crème au beurre des pièces de fondants, bien lisser la surface du fondant avec les doigts et poser les décors à l’aide de la glace réservée.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Cassolettes d'escargots et champignons gratinés




Ce soir, Gertrude reçoit des amis de la famille à souper. Comme un de ses invités est fous des escargots, elle décide de lui faire plaisir et envoie Gontran, son mari, chercher des escargots frais. Gontran part donc en quête des gastéropodes. Il passe d’abord au marché, mais manque de bol, il ne trouve pas d’escargots. Une gentille marchande lui donne par contre l’adresse d’une ferme hélicicole où il part en acheter quelques douzaines. Sur le chemin du retour, Gontran croise une dame en détresse sur le bas côté de la route, un pneu crevé sur sa voiture. Il s’arrête pour l’aider, voyant qu’elle ne semble pas savoir changer une roue. En deux temps, trois mouvements, la roue est changée et la dame toute heureuse, remercie Gontran en l’invitant à prendre un verre chez elle. De fil en aiguille, Gontran passe la nuit avec la dame, oubliant complètement sa Gertrude, les escargots, la réception prévue… Le temps passe et 8h00 sonnées, Gontran se réveille et bondit hors du lit à la vitesse de l’éclair en criant: «Merde! Gertrude, les escargots, la réception… je ne peux que m’imaginer ce qui m’attends à la maison!» Il monte en voiture, et file chez lui. En arrivant sur le seuil de la porte, il réalise qu’il a oublié ses clés, il pose le sac d’escargots sur le sol, et sonne. Gertrude vient lui ouvrir, très en colère et lui demande sèchement: «On peut savoir où tu as passé l’après-midi et la nuit d’hier?» Gontran baisse les yeux vers les escargots à présent sortis du sac, en train de ramper sur le paillasson, relève les yeux vers Gertrude et en s’adressant aux escargots, lui répond: «Allez les mecs, on est presque arrivés!»

Pour deux cassolettes

  • 24 gros escargots rincés (frais ou en boîte)
  • 3 cuillerées à table persil frais ciselé
  • ¼ tasse beurre
  • 3 gousses d’ail pressées
  • 1 oignon haché
  • Pincée de muscade
  • ⅓ tasse vin rouge
  • ⅓ tasse crème 35%
  • Sel et poivre au goût
  • Gruyère râpé (ou Emmental, ou un mélange au goût)
  • Rondelles de baguette

Dans un bol, mélanger les escargots et le persil, réserver.

Dans un poêlon, faire chauffer le beurre sur un feu modéré et y faire tomber l’oignon et l’ail, pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que l’oignon soit translucide.

Ajouter la muscade et les escargots réservés, bien mélanger et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes.

Ajouter le vin rouge et laisser réduire presque à sec, de 10 à 15 minutes.

Ajouter la crème, saler et poivrer et laisser réduire à nouveau pendant 2 à 3 minutes.

Retirer du feu, diviser le mélange dans deux cassolettes (ou ramequins) et couvrir de fromage râpé.

Gratiner sous le grill, pendant quelques minutes, jusqu’à doré.

Pendant ce temps, beurrer légèrement les rondelles de baguette et les faire griller dans le même poêlon, à feu modéré, coté beurrer vers le bas, jusqu’à bien dorés.

Servir aussitôt, accompagnées des toasts grillées. 


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Petits shortcakes au chocolat, oranges caramélisées et Chantilly à la marmelade de clémentine





Recette suggérée par Tania de Love Big, Bake Often
dans le cadre de ma cent-trentième participation aux TWD

Follow me, don't follow me
I've got my spine, I've got my orange crush
Collar me, don't collar me
I've got my spine, I've got my orange crush
We are agents of the free
I've had my fun and now its time to
Serve your conscience overseas
Over me, not over me
Coming in fast, over me

High on the roof,
Thin the blood,
Another one on the waves tonight,
Comin' in, you're home

We'd circle and we'd circle and we'd circle
To stop and consider and centered on the pavement
Stacked up all the trucks jacked up and
Our wheels in slush and orange crush in pocket
And all this here county
Hell any county it's just like heaven here
And I was remembering
And I was just in a different county
And all then this whirlybird
That I headed for I had my goggles pulled off
I knew it all I knew every back road and every truck stop

Orange Crush, R.E.M. – 1988


Vidéo de Orange Crush - R.E.M - 1988

Shortcakes

  • 1⅓ tasse lait
  • 1½ cuillerée à thé vanille
  • 1 gros œuf
  • 3⅓ tasse farine
  • ⅔ tasse cacao
  • 2 cuillerées à table poudre à pâte
  • ½ cuillerée à thé bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • ¾ tasse sucre
  • ¾ tasse beurre froid coupé en cubes

Garnitures

  • 1 ½ jus d’orange fraîchement pressé
  • ¾ tasse sucre
  • 8 oranges coupées en suprêmes
Framboises

  • Chantilly
  • 1½ tasse crème 35%
  • 2 cuillerées à table sucre glace
  • ½ cuillerée à thé vanille
  • 4 cuillerées à table marmelade de clémentine

Pour les shortcakes

Dans une jatte, à l’aide d’un fouet à main, battre le lait, la vanille et l’œuf, réserver.

Dans une grande jatte, bien mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte, le bicarbonate, le sel et le sucre.

Ajouter le beurre et à l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre dans les ingrédients secs jusqu’à l’obtention d’une texture grossière.

Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et bien mélanger à la cuillère de bois, jusqu’à l’obtention d’une pâte molle (ne pas trop travailler la pâte!).

Déposer des portions de pâte sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, à l’aide d’une cuillère à glace, soit un peu plus de ¼ de tasse, en prenant soin de les espacer d’environ 2".

À l’aide du dos d’une cuillère mouillée, presser les boules de pâte légèrement, de façon à ce qu’elles aient 1" d’épaisseur.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 12 à 15 minutes.

Laisser complètement refroidir à température ambiante avant de couper sur l’horizontal, et garnir.

Pour les oranges caramélisées

Dans une petite casserole, amener à ébullition le jus d’orange et le sucre, sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu et couvrir les suprêmes d’oranges du sirop obtenu, réserver.

Pour la Chantilly

Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre la crème jusqu’à l’obtention de pics mous.

Ajouter le sucre glace et la vanille, et continuer de battre jusqu’à l’obtention de pics fermes.

Ajouter la marmelade et battre à nouveau quelques instants, jusqu’à homogène.

Garnir les parts inférieures des shortcakes d’une portion de Chantilly à la marmelade, puis que quelques suprêmes d’oranges égouttés et de framboises.

Chapeauter la garniture des parts supérieures des shortcakes, décorer de quelques fruits et d’un peu de sirop.





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