Recette suggérée par Cakelaw de Laws of the Kitchen
Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sel.
dans le cadre de ma cent-vingt-cinquième participation aux TWD
Vincent van Gogh, pour qui la couleur était le principal moyen d’expression, est né à Groot-Zundert, en Hollande. Fils de pasteur élevé dans une atmosphère religieuse et très cultivée, il était très émotif et manquait d’assurance. Entre les années 1860 et 1880, alors qu’il décidait de devenir peintre, van Gogh, déjà miné par deux inopportunes et malheureuses relations amoureuses, avait aussi vécu l’échec de divers emplois de commis-libraire, vendeur d’objets d’art et pasteur d’un district minier de Belgique, duquel il fut renvoyé pour cause de zèle. Déterminé à promouvoir le bonheur en créant la beauté, il décida par la suite de rester en Belgique pour faire des études d’art. Les résultats de sa première période flamande furent plutôt sombres, éclairés de façon tranchante; on retient d’ailleurs de cette période, Les mangeurs de pommes de terre en 1885. Au cours de cette même année, van Gogh visita Anvers, où il découvrit le travail de Rubens et fit l’acquisition de nombreuses estampes japonaises. En 1886, il partit retrouver son frère Théo, gérant de la galerie parisienne Goupil. À Paris, van Gogh entreprit des études avec Cormon, rencontrant ainsi Pissarro, Monet et Gauguin, qui influencèrent son coup de pinceau à la façon des impressionnistes. Son tempérament nerveux faisait de lui un compagnon de travail difficile, et les longues nuits de disputes combinées à aux journées entières passées à peindre, sapaient sa santé. Il décida donc de partir vers le sud, à Arles, en espérant que ses amis l’y rejoindraient et l’aideraient à fonder une école d’art. Gauguin s’y rendit, mais il ne s’en suivit que de désastreux résultats. En 1888, le célèbre incident qui poussa Gauguin à quitter Arles pour toujours, se termina avec le lobe coupé de van Gogh. Après cette altercation entre les deux, van Gogh sombra dans d’étranges crises de folie, ponctuées de moments de lucidité; il fut alors interné à l’asile de Saint-Rémy. En mai 1890, alors qu’il semblait aller mieux, il emménagea à Auvers-sur-Oise sous l’œil attentif du Dr Gachet. Deux mois plus tard, il se suicidait «pour le bien de tous». Au cours de sa brève carrière, van Gogh n’a vendu qu’une seule et unique toile; ses plus belles œuvres qui ont été pour la plupart, créées en trois ans à peine, faisaient étalage d’une technique toujours plus passionnée, plus symbolique et intensément colorée, plus vibrante autant dans ses formes que dans ses lignes. Dans la fusion inimitable des formes que van Gogh peignait, on retrouve un puissant contenu dramatique, lyrique, rythmique, imaginatif et émotionnel à travers lequel l’artiste complètement absorbé, tente d’expliquer son combat contre la folie ou sa compréhension de l’essence spirituelle de l’Homme et la nature.
Croûte
- 1⅓ tasse farine
- ¾ cuillerée à thé sel
- 5 cuillerées à table beurre froid coupé en cubes
- 5 cuillerées à table lard froid coupé en cubes
- ¼ tasse eau glacée (un peu plus au besoin)
Garniture
- ⅓ tasse farine
- ¼ cuillerée à thé poudre à pâte
- Pincée de sel
- 3 poires mûres mais fermes coupées en petits dés
- Jus d’un demi citron
- Zeste d’un demi citron finement râpé
- ½ tasse abricots séchés hachés
- ¼ tasse raisins secs
- 2 gros œufs
- ½ tasse sucre
- 2 cuillerées à table beurre fondu tiédi
- 2 cuillerées à table crème d’amande
- 1 cuillerée à thé vanille
- 1 cuillerée à table rhum ambré
- ½ tasse crème 35%
- ⅓ tasse amandes grillées hachées
- Crème 35%
- Sucre
Pour la croûte
Dans une jatte, bien mélanger la farine et le sel.
À l’aide d’un coupe-pâte, couper le beurre et le lard dans la farine, jusqu’à l’obtention d’une texture grumeleuse.
Ajouter l’eau froide et mélanger le tout à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à ce que la pâte forme une boule (ajouter un peu d’eau au besoin; très peu à la fois).
Envelopper la pâte d’une pellicule plastique et la mettre au frigo, environ 1H.
Sortir à la pâte du frigo et la laisser reposer à température ambiante une dizaine de minutes.
Poser la pâte sur un plan de travail légèrement enfariné et la rouler jusqu’à une épaisseur d’environ .5cm.¸
Poser le disque de pâte dans un moule rectangulaire d’environ 7x10’’, préalablement tapissé de papier parchemin (en prenant soin de délicatement pousser la pâte jusqu’au fond et dans les coins), réserver.
Pour la garniture
Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel, réserver.
Dans un bol, bien mélanger les poires, les abricots, les raisins secs et le zeste de citron, arroser le tout du jus de citron, réserver au frigo.
Dans une grande jatte, à l’aide d’un batteur électrique, battre les œufs et le sucre jusqu’à mousseux et aérés, environ 3 minutes.
Ajouter le beurre fondu, la crème d’amande, la vanille, le rhum et la crème, et battre à nouveau jusqu’à homogène, environ 2 minutes, réserver.
Ajouter les amandes au mélange de fruits et étaler uniformément le tout dans l’abaisse réservée.
Verser le mélange d’œufs sur les fruits et cogner légèrement le moule sur le plan de travail, afin de chasser l’air du liquide.
Rabattre le pourtour de la pâte par-dessus la garniture en pinçant les coin afin d’éviter que la garniture s’en échappe à la cuisson.
Badigeonner la partie visible de la croûte de crème et la saupoudrer de sucre.
Faire cuire au four sur la grille du bas, à 350° pendant 20 minutes, puis sur la grille du centre pour 30 à 40 minutes supplémentaires (même si la garniture raffermira en refroidissant, elle doit être relativement ferme à la sortie du four; un cure-dent inséré en son centre doit en ressortir propre).
*Si après 40 minutes de cuisson, la croûte semble devenir trop foncée, déposer une feuille de papier d’aluminium sur la tarte.
Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison