Saint-Patrick, le patron des Irlandais, n’est en fait pas originaire d’Irlande, mais il fait partie intégrante de l’héritage celte grâce aux bienfaits qu’il prodigua à l’Irlande au 5e siècle. Patrick est né vers la fin du 4e siècle, peut-être en Écosse, peut-être en Angleterre, l’endroit exact reste un mystère. On croit qu’il serait né Maewyn Succat, mais que sous l’empire romain occupant à l’époque l’Angleterre du Nord, son nom romanisé Patricius, le fit connaître plus tard comme Patrick. Fils de Calpurnius, un officier de l’armée romaine britannique, il grandit comme tous les garçons de son temps. Mais un jour, une bande de malfaiteurs le kidnappèrent, lui et d’autres garçons, dans le but de faire d'eux des esclaves qu’ils iraient vendre en Irlande. Emprisonné pendant 6 ans, il rêva que Dieu lui apparaissait et la légende raconte qu’en rêve, Dieu lui aurait dit comment fuir. Il réussit à s’enfuir et rejoignit l’Angleterre, puis la France où il joignit un monastère et étudia sous Saint-Germain, évêque d’Auxerre. Après 12 ans de formation il devint évêque à son tour et rêva une fois de plus que les voix d’Irlande l’appelaient pour une mission divine. Et donc, avec la bénédiction du pape, il parti convertir les païens de l’Irlande, baptisant et confirmant avec un zèle inlassable. Sa prédication active par contre, dérangeait les druides et maintes fois Patrick fut arrêté, mais chaque fois il s’en sortait et continuait ses enseignements qui perdurèrent pendant 20 ans, établissant des monastères, des écoles et des églises à travers le pays. À la fin du 7e siècle, Patrick était devenu une légende, qui continue d’ailleurs d’évoluer, encore aujourd’hui. Il existe plusieurs légendes à propos de Patrick; on dit que pour expliquer la Sainte Trinité, il utilisait le trèfle ou «shamrock», l'emblème de la triple déesse Sainte-Brigide et aujourd’hui, celle de l’Irlande, ce qui expliquerait son association avec le jour de la Saint-Patrick. Une autre légende voudrait que Patrick ait lancé un sort divin sur les serpents d’Irlande, les poussant tous à aller se noyer en mer. Bien sûr, la plupart de ces histoires ont été enjolivées, mais après 1500 ans, les légendes sont devenues inséparables des faits et ensemble, ils ont contribué à nous faire connaître le saint et l’esprit derrière cette célébration qu’est la Saint-Patrick. La mission du saint patron d’Irlande ne dura que 20 ans, il mourut le 17 mars 461 et depuis ce jour, les catholiques commémorent sa mort en célébrant le baptême universel de l’Irlande. En ce jour de fête, tous «deviennent Irlandais» et fêtent la culture du pays en compagnie des leprechauns et des fées; il est tout à fait approprié que celle-ci soit célébrée au moment où le printemps resurgit, illuminant la noirceur du temps passé, comme la mission de Patrick qui jadis éclaira le peuple irlandais.
Très délicatement et le plus lentement possible, par dessus la crème de menthe verte, verser le Bailey’s sur le dos d’une cuillère dont la pointe est appuyée sur le rebord intérieur du verre, sans contact avec à la crème de menthe.
A nouveau, de la même façon, verser le Grand Marnier sur le dos de la cuillère, par-dessus le Bailey’s.
Servir aussitôt; à boire d’un trait.
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- ⅓oz. crème de menthe verte
- ⅓oz. Bailey’s (ou autre type de crème irlandaise)
- ⅓oz. Grand Marnier
Très délicatement et le plus lentement possible, par dessus la crème de menthe verte, verser le Bailey’s sur le dos d’une cuillère dont la pointe est appuyée sur le rebord intérieur du verre, sans contact avec à la crème de menthe.
A nouveau, de la même façon, verser le Grand Marnier sur le dos de la cuillère, par-dessus le Bailey’s.
Servir aussitôt; à boire d’un trait.
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