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Mousse d'épinards à la feta, parfumée à la menthe




Dans sa récente biographie de Winston Churchill, l’américain William Manchester décrit les privilèges et les agréments dont bénéficiait encore à l’époque, la noblesse anglaise et ses descendants immédiats. Churchill lui-même, par exemple, un simple fils de duc, était toujours habillé et déshabillé par quelqu’un d’autre, un préposé à cette tâche, soit un garçon, un soldat, un ministre, voire même un citoyen. Jamais de sa vie entière est-ce que Churchill n’a fait couler son propre bain. Son cousin, le neuvième duc de Malborough, était lui, accoutumé à des soins encore plus privilégiés. D’ailleurs, lors d’un voyage qu’il devait faire sans son valet et pendant lequel il devait se passer des services que celui-ci assurait d’ordinaire, il ne s’en sortit pas très bien. Invité à passer quelques nuits à la maison de campagne d’amis, tel un Laurel sans son Hardy, il sortit du cabinet de toilette le premier soir, complètement mystifié et brandissant sa brosse à dents, en s’écriant que celle-ci ne moussait pas correctement! L’auteur raconte qu’on dut expliquer au duc, que le dentifrice devait être préalablement appliqué sur la brosse à dents, pour qu’elle ne mousse adéquatement. L’anecdote suggère sous toute réserve, que l’Angleterre n’avait apparemment pas trop changé depuis 1830, alors que Tocqueville, qui le savait très bien, pouvait faire référence à ce pays comme celui où le monopole du plaisir et de la puissance était détenu par les riches. Jusqu’au 20e siècle, cette aristocratie qui s’attendait à ce qu’on la serve existait toujours, et au grand désespoir du critique social Tawney, il existait aussi une classe d’Anglais qui était non seulement prête à leur obéir au doigt et à l’œil, mais aussi à s’en remettre complètement à elle. Mais les choses étaient différentes en Amérique; elles l’ont toujours été. L’aristocratie, les Tories, ont été expédiés en 1776, au tout début, au moment où les Américains sont devenus américains. Ils sont repartis en Angleterre ou ont fuis vers le Canada, où quelques uns de leurs descendants se regroupent encore aujourd’hui sous la bannière des Loyalistes de l’Empire-Uni. Contrairement à l’Angleterre ou à la France de Tocqueville, l’Amérique n’a jamais eu de raison de redouter le retour de la monarchie; il n’y a jamais eu de Bourbons américains, ou plus clairement encore, aucun Jacobites ou Georgiens américains. Les Américains ont eu de la chance, ils étaient comme Tocqueville le disait «nés égaux au lieu de le devenir».
  • 5 onces épinards frais finement hachés
  • 1 cuillerée à table huile d’olive
  • ¼ tasse feta émiettée
  • ¼ tasse yogourt grec
  • 1 cuillerée à thé menthe fraîche finement ciselée
  • 1 gousse d’ail pressée
  • ¼ tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
  • ½ enveloppe de gélatine neutre
  • Poivre au goût
Dans un poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire tomber les épinards (ne pas les faire cuire!).

Transférer les épinards dans une jatte et laisser complètement refroidir.

Ajouter la feta, le yogourt, la menthe et l’ail, bien mélanger.

Dans un petit bol, faire gonfler la gélatine sur le bouillon de poulet pendant 2 minutes.

Passer au four micro-ondes à puissance maximale, pendant 20 secondes.

Verser le contenu du petit bol dans la jatte et bien mélanger.

Poivrer au goût et verser le tout dans un bol ou un ramequin, préalablement tapissé d’une pellicule plastique.

Couvrir et mettre au frigo pendant au moins 3H.

Retourner le bol sur une assiette de service et tirer légèrement sur la pellicule plastique, de façon à démouler le tout, peler la pellicule et garnir au goût de feuille de menthe et de feta émiettée.

Servir bien frais accompagné de biscottes, de toasts apéritives ou de crudités.


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BRRRownies




Recette suggérée par Karen de Welcome to our Crazy Blessed Life

dans le cadre de ma cent-douzième participation aux TWD

Vous avez certainement déjà sucé un bonbon à la menthe pour ensuite boire une verre d’eau qui vous semblait d’abord simplement fraîche, mais qui pourtant avait rendu votre déglutition difficile tellement elle s’était avérée glaciale? Le phénomène se répète de la même façon, lorsqu’on se brosse les dents avec un dentifrice à la menthe. Savez-vous pourquoi? En fait, sur notre langue se trouve une molécule que les scientifiques on a récemment nommée CMR1, pour Cold-Menthol Receptor et qui réagit aux changements de températures. Cette molécule est identique à celles retrouvées partout sur notre peau; celles qui détectent la sensation de froid ou de fraîcheur. Une fois déclenchée, cette molécule envoie un message au système nerveux vers le cerveau qui lui, interprète le «froid». Le menthol à son tour déclenche aussi cette sensation. Il n’y a pourtant aucune raison pour que le menthol agisse de cette façon, il s’agit plutôt d’un curieux accident biologique. De la même façon, on peut considérer que les piments forts qui déclenchent les récepteurs de chaleur, soit aussi un accident biologique. En mâchant un chewing-gum à la menthe, une petite quantité de menthol reste dans la bouche, même après l’avoir jeté. Ce menthol garde les récepteurs sensibles pendant un certain moment. En buvant de l’eau froide ou même chaude, les récepteurs toujours sensibles se remettent en marche, ce qui donne l’impression d’une fraîcheur glaciale, voir même d’une chaleur étrangement rafraîchissante. Même si la science n’a pas terminé n’étudier tous les tenants et aboutissants de la molécule CMR1, il est à présent un plus simple de comprendre pourquoi une verre d’eau tiède au touché, peut-être glacé à avaler!
  • 5 cuillerées à table beurre à température ambiante
  • 6 onces chocolat mi-sucré haché (ou un mélange de noir et de ni-sucré)
  • ⅔ tasse sucre
  • 2 œufs
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • ⅓ tasse farine
  • Pincée de sel
  • 1 tasse brisures de chocolat à la menthe (type York Peppermint Patties ou autres)
  • Brisures de chocolat à la menthe (facultatif)
  • Feuilles de menthe fraîche (pour le décor)
Dans un bain-marie modérément chauffé, faire fondre le beurre et le chocolat en remuant doucement de temps à autres.

Retirer du feu la partie supérieure du bain-marie, aussitôt que le chocolat est fondu.

Ajouter le sucre et mélanger doucement à l’aide d’une fouet à main.

Ajouter les œufs un à la fois en mélangeant doucement après chaque addition.

Ajouter la vanille et mélanger vigoureusement quelques secondes, jusqu’à ce que l’appareil soit lisse et luisant.

Ajouter la farine et le sel, bien incorporer.

À l’aide d’une maryse, plier les brisures de chocolat à la menthe dans l’appareil obtenu.

Transférer le tout dans un moule carré de 8’’ préalablement tapissé de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 325° pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le dessus devienne matte et légèrement croûté.

Laisser tiédir à température ambiante quelques minutes, avant de mettre au frigo pendant 1H ou jusqu’à complètement ferme.

Démouler, peler le papier parchemin et couper en 16 parts.

Garnir de quelques brisures de chocolat à la menthe et d’une feuille de menthe fraîche.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclimaison


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Religieuses à la menthe glacées au chocolat


Recette suggérée par Caroline de A Consuming Passion
dans le cadre de ma treizième participation aux TWD
Dans la mythologie grecque, les Naïades sont les nymphes qui présidaient sur les fontaines, les puits, les sources, les cascades et les ruisseaux. D’ailleurs le terme « naïade » vient du grec « couler » et « eau courante ». Les Naïades sont distinctes des différents dieux et déesses des rivières, qui eux personnifient les très anciens esprits habitants les eaux dormantes des marais, des étangs et des lagons. Mintho, une Naïade d’une extraordinaire beauté, associée à la rivière Cocyte, devint l’amante illicite du dieu de l’enfer, Hadès, aussi connu sous le nom de Pluton, dans la mythologie romaine. Déméter, mère de Perséphone, épouse légitime de Hadès, découvrit leur manège et en rendit compte à sa fille. Dans un élan de colère innommable, Perséphone battit Mintho si fort et si longtemps que celle-ci se désintégra. Des cendres de Mintho jaillirent les pousses d’une plante verte que Hadès pleura longtemps, incapable de ne changer quoique ce soit à la métamorphose de sa bien-aimée. Hadès fit donc en sorte que la plante verte qu’était devenue Mintho, en soit une au doux parfum et au goût rafraîchissant. Ne pouvant plus rien à la beauté perdue de Mintho, Hadès se consola en sachant qu’elle resterait ainsi éternellement convoitée des Hommes.

Hylas et les nymphes, John William WATERHOUSE - 1896

Aujourd’hui, on sait que la menthe était utilisée dans l’exercice des rites funéraires de la Grèce Antique. Son utilisation ne palliait pas seulement à l’odeur de la décomposition, mais entrait aussi dans la fabrication d’un breuvage fermenté appelé Kykeon, essentiel à la préparation enthéogène des participants au mystère éleusinien qui donnait l’espoir aux initiés de rejoindre l’au-delà.

Mais la menthe serait originaire de l’Asie mineure; les Babyloniens la distillaient plus de 500 ans av. J.-C. pour un faire un concentré digestif. Les Hébreux en ont fait un parfum, d’où les reproches de Jésus adressés aux scribes et pharisiens qui dépensaient sans compter pour s’en procurer en négligeant la justice et la miséricorde (Matthieu 23:23).

Pline l’Ancien suggérait aux étudiants de ceindre leur tête d’une couronne de menthe tressée, supposément parce qu’elle éveillait les sens; des études scientifiques attestent aujourd’hui, qu’il avait raison.

Pline l'Ancien
Pâte à choux
  • ½ t. eau
  • ½ t. lait
  • ½ t. beurre
  • 1 c. à table sucre
  • Pincée de sel
  • 1 t. farine
  • 4 gros œufs
Garniture
  • 1⅓ t. crème 35%
  • 40 feuilles de menthe fraîche
  • ½ t. crème sure
  • 6 c. à table sucre
  • ¼ c. à thé extrait de menthe (facultatif)
Glace
  • 2 oz, chocolat mi-sucré haché
  • 1 c. à table crème 35%
  • 2 c. à thé sirop de maïs
  • 3 c. à table amandes effilées grillées
  • Quelques feuilles de menthe fraîches supplémentaires
Pour les choux

Préparer une plaque de cuisson tapissée de papier parchemin, réserver.

Dans une casserole à fond épais, porter les 5 premiers ingrédients à ébullition, sur un feu moyen-fort.

Ajouter la farine en une seule fois, baisser le feu à moyen-doux et mélanger vigoureusement à l’aide d’une cuillère de bois, jusqu’à ce que la pâte devienne une masse lisse.

Continuer la cuisson jusqu’à ce que la pâte ne colle plus aux parois de la casserole, environ 2 minutes.

Hors du feu, ajouter 3 œufs, un à la fois en battant au mélangeur électrique, après chaque addition (chaque œuf doit être complètement incorporé avant d’ajouter le suivant).

Battre le dernier oeuf dans un petit bol, l’ajouter à la pâte petit à petit en battant toujours, afin d’obtenir une pâte épaisse, luisante et soyeuse.

Si désiré, transférer la pâte dans une poche à douille afin de former environ 12 gros choux et 12 petits choux, en les espaçant d’environ 2" sur la plaque de cuisson réservée; sinon, former la même quantité de choux à la cuillère (12 gros et 12 petits).

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 425° pendant 15 minutes, baisser la température à 375° et continuer la cuisson pendant 15 minutes supplémentaires, éteindre le four et laisser les choux à l'intérieur (sans entrouvrir la porte) pour 5 minutes encore.

Découper des calottes à tous les choux et laisser complètement refroidir.

Délicatement vider la base des 24 choux avec les doigts, réserver.

Pour la garniture

Dans une casserole, porter 1⅓ t. de crème et 40 feuilles de menthe à ébullition.

Hors feu, couvrir et laisser infuser pendant 1H.

Ajouter assez de crème restante pour obtenir 1⅓ t. de crème au total,.

Réfrigérer au moins 3H, passer au chinois.

À l’aide d’un mélangeur électrique, battre la crème sure et 2 c. à table de sucre jusqu’à lisse et épais.

Toujours au mélangeur électrique, battre la crème mentholée et le reste du sucre jusqu’à ferme.

Délicatement plier le mélange de crème sure dans la crème mentholée.

Si désiré, ajouter l’extrait de menthe pour un goût plus prononcé; transférer l’appareil dans une poche à douille.

Placer la base des choux sur une assiette de service, les remplir de crème à la menthe.

Replacer la calotte de chacun des choux et réfrigérer pendant la préparation de la glace au chocolat.

Pour la glace

Dans la partie supérieure d’un bain-marie, mélanger le chocolat, la crème et le sirop de maïs et mélanger jusqu’à le chocolat soit fondu et bien lisse.

À l’aide d’une spatule à glacer, couvrir le dessus des gros choux de glace et les chapeauter des plus petits pendant que la glace est encore tiède; glacer les petits choux et parsemer le tout des amandes grillées.

Décorer de feuilles de menthe fraîche.

Source: Baking, From My Home to Yours - Dorie Greenspan - déclinaison


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