Mousses de champignons au Brie



En faisant mousser le savon, on obtient des bulles de film très fin qui forment des sphères aux surfaces irisées. Ces bulles contenues dans la mousse, ne durent qu’un court moment et éclatent lorsqu’elles entrent en contact avec quelque objet que ce soit. Évidement, on les utilise pour amuser les enfants, mais aussi pour des spectacles de performances artistiques qui fascinent aussi les adultes. Les bulles de savon peuvent aussi aider à résoudre des problèmes mathématiques complexes relevant de l’espace qui nous entoure, comme elles sont toujours créées des plus petites surfaces reliant les points et leurs côtés. Une bulle ne peut d’ailleurs exister que parce que sa surface liquide, souvent de l’eau, comporte une certaine tension qui donne à son enveloppe une forme d’élasticité. Cependant, une bulle créée à base d’un liquide pur n’est jamais stable et nécessite donc, un agent de tension dissout tel que le savon, pour atteindre une plus grande stabilité. L’erreur la plus commune, est de croire que le savon augmente la tension de surface de l’eau, alors que celui-ci fait exactement le contraire. Le savon ne renforce pas les bulles, mais les stabilise tout simplement via un procédé connu sous le nom de l’effet Marangoni. Au fur et à mesure que le film de savon s’étire, la concentration de savon en surface diminue, ce qui renforce la tension de surface. Donc, le savon renforce de façon sélective, les parties les plus faibles d’une bulle et tend à l’empêcher de s’étirer. De plus, le savon prévient l’évaporation, ce qui aide les bulles à durer plus longtemps, quoique cet effet est relativement faible. La forme sphérique d’une bulle est aussi dûe à la tension de surface. Celle-ci fait en sorte que la bulle ait la plus petite surface possible pour un volume donné. L’iridescence d’une bulle de savon pour sa part, est causée par l’interférence des ondes de lumières qui la pénètre ainsi que par l’épaisseur de son film. Les couleurs ainsi créées ne sont pas les mêmes que pour celles de l’arc-en-ciel, mais plutôt les mêmes que celles retrouvées en surface d’une trace d’huile sur une chaussée mouillée. Alors que la lumière envahie le film, certains rayons sont réfléchis par la surface extérieure et d’autres passent au travers du film pour être réfléchis d’un côté à l’autre de la surface intérieure, tel un effet de bombardement lumineux, ce qui créer l’iridescence.

  • ½ lbs champignons frais finement tranchés
  • 3 gousses d’ail hachées
  • ¼ t. cerneaux de noix hachés
  • 1 c. à table huile
  • 1 c. à table beurre
  • 1/3 lbs brie froid sans croûte coupé en cubes
  • Poivre au goût
  • 3 œufs
  • 1 t. crème 15%
  • 1 c. à thé sauce soya

Dans un poêlon, faire chauffer l’huile à feu moyen et y faire fondre le beurre, ajouter les champignons, l’ail et les noix et faire cuire pendant environ 5 minutes.

Ajouter les cubes de brie et continuer la cuisson jusqu’à ce que le fromage soit fondu.

Poivrer au goût et mettre le contenu du poêlon dans le contenant du blender et bien pulvériser jusqu’à consistance légèrement grumeuleuse ou au goût.

Ajouter les œufs, la crème et la sauce soya et pulvériser de nouveau pendant environ une minute.

Verser le tout dans des ramequins préalablement beurrés, déposer les ramequins dans un grand plat allant au four et remplir celui-ci d’eau bouillante jusqu’à la demie des ramequins.

Faire cuire au four à 350° pendant 30 à 45 minutes, laisser tiédir une dizaine de minutes avant de démouler.

Source : Jean-François Plante - déclinaison


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