Pops au yogourt glacé marbrés à la fraise et au citron





N’aimerions-nous pas tous vivre jusqu’à 100 ans? La liste de vos buts à atteindre ne comprend-t-elle pas de vivre très longtemps? De rester jeune? D’être vif d’esprit jusqu’à votre mort? Ce sont-là des buts bien honorables, mais pour y arriver, que faites-vous? Nous ne vivront peut-être pas jusqu’à 100 ans, mais ils existent plusieurs façons de faire en sortent que nous vivions plus longtemps. Il y a justement 100 ans, la connexion entre la consommation de yogourt et la longévité était établie. À travers cette lentille, on peut explorer plusieurs connections entre les pro-biotiques et la santé; dans le cas présent, la consommation de yogourt. Le Turque Zaro Agha, aurait été l’homme le plus vieux des temps modernes. Zaro aurait vécu jusqu’à 162 ans; selon la magazine américain Time, il serait né peu avant la ratification de la déclaration de l’indépendance américaine et serait décédé en 1934. Bien que certains auraient attribué sa longévité à une glande pituitaire anormale, Zaro affirmait que sa consommation massive de yogourt, l’aurait tenu en vie tout ce temps. En travaillant comme porteur à Istanbul pendant un siècle, il est resté physiquement actif jusqu’à sa mort. Devenu le sujet de nombreuses études scientifiques, il faisait aussi l’objet d’une grande curiosité populaire. La connexion entre la consommation de yogourt et la longévité fut à l’origine, sérieusement étudiée et mise de l’avant par le biologiste russe Ilya Metchnikoff, dans son traité intitulé La prolongation de la vie. Metchnikoff était très intrigué par les paysans bulgares qui vivaient bien plus longtemps que la majorité des gens. Sa théorie voulait que la consommation d’aliments de culture, particulièrement de grandes quantités de yogourt, était responsable de leur longévité. Metchnikoff pensait donc qu’en consommant beaucoup de yogourt, on pouvait vivre jusqu’à 150 ans. Il établie la relation entre la maladie et les bactéries nocives dans l’intestin en affirmant que les bactéries bénéfiques pouvaient neutraliser celles-ci et permettre la prolongation de la durée de vie normale. En 1908, Metchnikoff reçu le prix Nobel de la médecine pour ses percées dans le domaine de la recherche sur le système immunitaire humain. Il fut le premier à identifier la bactérie principale utilisée dans la production du yogourt et qu’il nomma Lactbacillus bulgaricus, en l’honneur des Bulgares amoureux du yogourt, qu’il étudiait. Mais longtemps avant la publication des théories de Metchnikoff, le yogourt était considéré comme un aliment miracle par les nombreuses cultures conscientes de ses pouvoirs curatifs. On l’utilisait d’ailleurs pour guérir la dysenterie et les gonflements abdominaux, pour purifier le corps et la peau, pour augmenter la libido et bien sûr, pour prolonger la durée de vie.

Zaro Agha vers l'âge de 160 ans.
  • 1 lb fraises équeutées
  • ½ tasse sucre glace
  • 1 cuillerée à thé liqueur de fraise
  • Jus d’un demi citron
  • 2 tasses yogourt au citron (type Méditerranée ou grec)
  • ¼ tasse sucre glace
Dans la jarre du blender, pulvériser les fraises jusqu’à bien lisses.

Ajouter la première quantité de sucre glace, la liqueur de fraise et le jus de citron, et pulvériser à nouveau quelques instants, réserver.

Dans un bol, mélanger le yogourt et la seconde quantité de sucre, jusqu’à très bien incorporée.

Remplir le moule à pops glacés de façon à alterner à plusieurs reprises, de petites quantités des deux appareils obtenus.

Planter les bâtonnets au centre des pops glacés et mettre au congélateur pendant 24H, ou jusqu’à très fermes.

Laisser tiédir quelques minutes à température ambiante avant de démouler ou passer le moule sous l’eau tiède afin de faciliter le démoulage, servir aussitôt.


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