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Mojito cubain


J’ignore s’il existe de tels bars près de chez moi, mais un peu partout dans le monde, les propriétaires de bars aiment se la jouer en faisant croire à leur clientèle qu’Ernest Hemingway serait un jour, ou plusieurs jours, venu boire dans leur établissement. Des bars comme le Sloppy Joe de Key West aux États-Unis ou encore le Harry’s Bar de Venise en Italie, savent qu’une association à Hemingway équivaut à un plus grand achalandage touristique. Toute cette mise en scène ressemble en fait beaucoup aux habitudes qu’avait Hemingway d’embellir sa propre biographie, question de faire reluire son image. Il s’est personnellement construit une légende, à la fois pour nourrir son ego et pour faire mousser la vente de ses livres. Même dans la mort, il continue d’étonner, puisque plus de 45 ans après son suicide, Hemingway, ou «Papa» comme on l’appelait, reste encore bien vivant dans l’excentrique et fleurissante industrie cubaine. Son nom et son visage barbu orne briquets, bibelots et autres objets souvenirs havanais. Il reste une marque de commerce visible, tout comme le «Che» ou Castro; «Papa» obtient même, de temps à autres, une meilleure cote sur les ventes de t-shirts et de cartes postales, que le héro national du pays, José Martí. On dit qu’en réalité, les Cubains auraient une «fascination de l’ennemi» pour Hemingway, parce qu’il est le dieu des auteurs américains; pour eux, il était l’Amérique en chair et en os. Dans la vieille Havane, les guides font faire la queue aux touristes devant La Bodeguita del Medio, un populaire restaurant-bar aux murs criblés de graffitis. Et c’est cet endroit, affirme la légende, qu’Hemingway affectionnait par-dessus tout. Preuve à l'appui, imprimée sur un napperon de papier brun, l’écriture du célèbre auteur décrit ses endroits favoris: «My mojito in La Bodeguita, my daiquiri in El Floridita».


Napperon de La Bodeguita del Medio portant l'autographe d'Hemingway
  • 8 feuilles de menthe fraîche
  • 3 c. à thé sucre
  • 2oz jus de lime fraîchement pressé
  • Glaçons
  • 2oz rhum blanc
  • 2oz eau gazeuse (ou tonic water)
  • Tranches de lime, feuilles de menthe fraîche, etc. (décoration)
Dans un verre type «high ball», mettre les feuilles de menthe, le sucre et le jus de lime.

À l’aide du manche ou du dos d’une cuillère de bois, broyer délicatement les feuilles de menthe dans le sucre et le jus de lime, afin de dégager l’essence de menthe des feuilles.

Remplir le verre de glaçons, ajouter le rhum, l’eau gazeuse et bien remuer le tout, toujours à l’aide du manche de la cuillère de bois.

Décorer au goût de tranches de lime, de feuilles de menthe fraîche et servir aussitôt.


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Float "Creamsicle"


En 1905, Frank Epperson avait alors 11 ans. Par un soir d’été, quelques minutes avant d’aller dormir, il s’était assis sur le balcon devant chez lui, pour siroter tranquillement un verre de jus préparé à partir de poudre instantanée et d’eau. Mais au moment de rentrer il oublia son verre à moitié plein et le bâtonnet qui avait servi à touiller le jus, sur le balcon. Pendant la nuit, les températures de San Francisco avaient battu des records en chutant sous le point de congélation. Lorsque le petit Epperson se réveilla le lendemain matin, il constata que le reste du son jus avait complètement gelé sur le bâtonnet, créant ainsi un glaçon à saveur de fruit, qu’il s’empressa de nommer le «Epsicle». Dix-huit ans plus tard, en 1923, Epperson présentait son Epsicle au public pour la première fois, à Alameda en Californie, dans un parc d’amusement de Neptune Beach. L’année suivante, il appliqua pour le brevet de sa «confection glacée» appelée le pop glacé Epsicle. Il le renomma plus tard «Popsicle», nom supposément inventé par ses enfants insistants. Le Popsicle était originalement offert en sept saveurs et commercialisé comme étant «une boisson glacée sur bâtonnet». Un an plus tard, Epperson vendit les droits de Popsicle à la Joe Lowe Company de New York, Good Humor, alors qu’une branche connexe de Unilever en détient aujourd’hui les droits. En avril 1939, une mascotte appelée Popsicle Pete fut présentée sur le programme de radio «Buck Rogers in the 25th Century», en annonçant que les enfants pouvaient gagner des cadeaux en retournant les emballages de Popsicle au manufacturier. La mascotte apparue dans les journaux, à la télévision et dans des cahiers d’activités pour enfants, jusqu’en 1995. En juin 2006, Popsicle introduisait ses confections préparées, à partir de saveurs et de couleurs naturelles, remplacement les originales; la raison étant supposément pour permettre à ceux qui ont des allergies aux produits synthétiques, de profiter des Popsicles. Creamsicle fait aussi partie de la famille de Popsicle et appartient à Unilever. Sa particularité est d’être une confection glacée ressemblant au Popsicle, mais dont le centre est composé de glace à la vanille et enrobé de glace à saveur de fruits. La saveur la plus populaire de Creamsicle reste depuis toujours l’orange, mais la friandise est aussi offerte à saveur de framboise bleue, de lime, de raisin et de framboise rouge.


Creamsicle à l'orange, de Popsicle.
  • Jus d’une orange
  • Jus de 3 tangerines
  • Eau gazeuse (soda, tonic, seltzer ou autre)
  • 1 boule de glace à la vanille (maison ou de très bonne qualité)
Verser les jus de fruits dans un grand verre.

Compléter au ¾ avec l’eau gazéifiée, remuer légèrement.

Laisser tomber un boule de glace à la vanille dans la boisson.

Servir aussitôt avec une paille et un cuillère à long manche, et remuer doucement pendant la consommation.


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