Recette suggérée par Valérie de Une Gamine Dans la Cuisine
dans le cadre de ma cent-quarante-quatrième participation aux TWD
C’est en revenant des champs, sur la grande route, que l’accident eut lieu. Un fermier qui habitait non loin de là arriva en courant, pour trouver son jeune voisin en train d’essayer de remettre sa charrette sur pied. La charrette remplie d’épis de maïs s’était malencontreusement renversée, sous le poids trop lourd de sa charge. Le fermier proposa d’aider le jeune garçon, mais non sans avoir dîné. Il invita le garçon à manger à sa table ce qui, comme il le prétendait, les aiderait certainement à être plus en forme pour relever cette énorme cargaison. Le garçon remercia le fermier mais déclina l'invitation, sous prétexte que son père n’approuverait pas. Mais le fermier insista en lui promettant qu’il reviendrait plus tard, pour l’aider. Le garçon hésita et répéta que son père ne serait certainement pas d’accord. Et le fermier insista de plus belle. Le garçon hésita à nouveau, mais accepta en murmurant que tout de même, son père ne serait vraiment pas content. Après un copieux dîner le garçon remercia ses hôtes, et leur assura qu’il se sentait d’attaque pour remettre la charrette en état. Il se mit donc en route avec le fermier, vers les lieux de l’accident. En marchant, le garçon maugréait toujours, affirmant que son père serait très fâché. Le fermier le rassura en souriant et dit: «Ne t’en fais donc pas tant, une fois la charrette relevée, tu rentreras comme à l’habitude et il n’en saura rien. D’ailleurs, où est ton père?» Et le garçon de répondre: «…sous la charrette!»
- 1½ tasse farine
- ¼ tasse fécule de maïs
- ½ cuillerée à thé sel
- ½ tasse farine de maïs
- ⅔ tasse sucre
- Zeste d’une orange finement râpé
- 1 tasse beurre
- 1 cuillerée à thé vanille
Dans un bol, bien mélanger la farine, la fécule de maïs et le sel.
Ajouter la farine de maïs, bien mélanger, réserver.
Dans une jatte, avec les doigts, mélanger le sucre et le zeste d’orange, jusqu’à ce que le sucre soit bien imprégné du parfum du zeste.
Ajouter le beurre et la vanille, à l’aide d’un batteur électrique, battre le tout jusqu’à épais et crémeux, environ 3 minutes.
Ajouter les ingrédients secs réservés, toujours au batteur, battre jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans la pâte (ne pas trop battre!).
À l’aide d’une maryse, transférer la pâte obtenue dans un grand sac de plastique de 9x10".
Sur un plan de travail, rouler la pâte en laissant le sac ouvert, et jusqu’à ce que la pâte remplisse uniformément le sac (l’épaisseur de la pâte devrait avoir environ ¼").
Fermer le sac de plastique et s’assurer que la pâte ne présente pas de plis, dus au sac.
Réfrigérer bien à plat, pendant au moins 2H, ou jusqu’à 2 jours.
À l’aide d’un couteau bien affûté, couper le sac de plastique sans endommager la pâte.
Déposer la pâte sur un plan de travail propre et la trancher en carrés (ou autres formes), d’environ 1½" de côté, soit une trentaine de biscuits.
Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin de les espacer d’environ 1".
À l’aide d’une fourchette, percer les biscuits en quelques endroits.
Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 20 à 25 minutes, ou jusqu’à légèrement dorés.
Transférer les biscuits sur une grille et laisser complètement refroidir à température ambiante.
*Donne une trentaine de sablés.