Côtes levées texanes au whisky



Le terme “whisky” ou “whiskey” fait référence à une large catégorie de breuvages alcooliques qui sont distillés à partir d’un mélange de grains vieillis la plupart du temps, en barrique de chêne. Il est dérivé du gaélique « eau » - uisce ou uisge et est aussi appelé « uisge-beatha » en Écosse, qui veut dire « eau-de-vie ». Ces termes sont dérivés à la base, du latin « aqua vitae », qui signifie aussi « eau-de-vie ». À ce jour, les Écossais et les Irlandais se disputent encore l’origine du whisky; d’après certaines archives, les Irlandais auraient été les premiers à mentionner le whisky par écrit, en 1405, alors que la distillation en était pratiquée par des moines. Ce n’est qu’en 1496 qu’apparaissent les premiers écrits écossais, concernant le whisky. Mais comment pourrait-on réellement savoir s'il n’aurait pas été créé des centaines d’années auparavant, sans être recensé? D’ailleurs, plusieurs historiens croient que le procédé de distillation de spiritueux purs daterait d’aussi loin que le 8e siècle, au Moyen-Orient, et qu’il aurait été ramené en Europe suite aux différentes croisades. Il serait possible alors, que les fermiers irlandais et écossais aient indépendamment développé leurs méthodes de distillation, pour faire bon usage de leurs excédents de grains. Différents grains entre dans la confection de différentes variétés de whisky : l’orge, l’orge malté, le seigle, le seigle malté, le blé, l’avoine et le maïs. Le whisky écossais appelé « Scotch » est généralement distillé deux fois, parfois trois et vieilli un minimum de 3 ans en barrique de chêne ou l’équivalent. Le whisky irlandais est distillé trois fois et aussi vieilli en barrique de bois, mais est presque toujours composé de céréales maltées, ou germées. Le whisky canadien comprend les mêmes régulations que le whisky écossais et se compose la plupart du temps, d’un mélange de grains divers. Le plus connu des whiskies américains, appelé « Bourbon », n’est vieilli en barrique de bois que pendant deux ans et se compose à 51% de maïs. Il faut savoir par contre, que l’âge d’un whisky ne se reflète que dans le temps qu'il a passé à vieillir en barrique et non en bouteille et donc, plusieurs années peuvent ajouter à la rareté d'une bouteille gardée intacte, mais non à son goût ou à sa maturité.

2 palettes de 2lbs chacune de côtes levées de dos de porc
2 ½ c. à table huile végétale
½ oignon émincé
½ t. pâte de tomate
1 ½ t. eau
½ t. cassonade
½ t. vinaigre blanc
2 c. à table whisky
1 ½ c. à thé fumée liquide
2 c. à table sauce Worcestershire
2 ½ c. à table miel
2 c. à table mélasse
2 c. à thé poudre d’ail
½ c. à table poivre de cayenne

Dans une grande casserole, faire bouillir les côtes levées pendant une heure.

Pendant ce temps, dans une autre casserole, faire revenir l’oignon dans l’huile à feu moyen, jusqu’à légèrement dorés.

Ajouter le reste des ingrédients, bien mélanger, porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter pendant environ 45 minutes.

Égoutter et enlever la membrane gélatineuse située sur la face intérieure des côtes.

Déposer les côtes dans un plat allant au four, côté intérieur vers le haut pour créer le creux qui retiendra la sauce pendant la cuisson, verser la sauce sur les côtes et bien l'étendre sur la totalité des côtes.

Couvrir d’un papier d’aluminium et cuire au four, sur la grille du centre à 350° pendant 1h30.

Enlever le papier d’aluminium, badigeonner les côtes et les retourner, badigeonner l’autre côté et servir aussitôt.

Source : Scott Hibbard – déclinaison


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