Aucun message portant le libellé panna cotta. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé panna cotta. Afficher tous les messages

Panna cotta de mascarpone à l'eau de rose et gelée de rosé aux framboises





On est bien peu de choses
Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
À l'aurore je suis née, baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Je me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieillie
Pourtant j'étais très belle
Oui j'étais la plus belle des fleurs de ton jardin

On est bien peu de choses
Et mon amie la rose me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
M'a fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon coeur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serais poussière
Pour toujours demain

On est bien peu de choses
Et mon amie la rose est morte ce matin
La lune cette nuit a veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Croit celui qui peut croire
Moi j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien

Mon amie la rose, paroles C. Caulier - musique Caulier, Lacombe

Vidéo Mon amie la rose - performance de Natacha Atlas - 1999

Gelée
  • Framboises fraîches
  • 1¼ tasse vin rosé fruit (au choix)
  • 1½ cuillerée à thé gélatine neutre en poudre
  • ¼ tasse sucre

Panna cotta
  • 1½ cuillerée à thé gélatine neutre en poudre
  • 2 cuillerée à table eau froide
  • 1¼ tasse crème 15%
  • ¼ tasse sucre
  • ½ tasse mascarpone
  • 3 cuillerées à thé eau de rose
  • Feuilles de menthe fraîches (pour le décor)

Pour la gelée

Déposer quelques framboises fraîches au fond de 4 coupes à dessert (verres à vin, ou autres, au choix), réserver.

*Conserver quelques framboises fraîches, pour le décor.

Dans une casserole, saupoudrer la gélatine sur le rosé et laisser ainsi reposer quelques minutes, jusqu’à bien gonflé.

Ajouter le sucre et amener à ébullition sur un feu modéré, en remuant régulièrement, jusqu’à ce que le sucre et la gélatine soient complètement dissous.

Retirer du feu et laisser tiédir une quinzaine de minutes en remuant de temps à autres, afin de dissiper la mousse qui aurait pu se former en surface.

Diviser le liquide obtenu dans les 4 coupes, en le versant sur les framboises.

Réfrigérer environ 1H, ou jusqu’à ferme, avant de couvrir de la panna cotta.

Pour la panna cotta

Dans un petit bol, verser l’eau froide, y saupoudrer la gélatine et laisser reposer ainsi quelques minutes, jusqu’à bien gonflé.

Pendant ce temps, dans une casserole, faire chauffer la crème et le sucre, sur un feu doux.

Ajouter la gélatine gonflée, et remuer constamment, jusqu’à ce que le sucre et la gélatine soient complètement dissous.

Ajouter le mascarpone et continuer de remuer jusqu’à ce qu’il soit bien fondu.

Retirer du feu, laisser tiédir une dizaine de minutes.

Ajouter l’eau de rose, et diviser le liquide obtenu dans les 4 coupes, en couvrant la gélatine de rosé.

Réfrigérer au moins 1H, ou jusqu’à ferme.

Décorer de framboises fraîches et de quelques feuilles de menthe.




Image Hosted by ImageShack.us

Tuiles à l'avoine et panna cotta fraise, chocolat blanc et gelée d'érable






Recette suggérée par Miss Mallory de A Sofa in the Kitchen
dans le cadre de ma vingt-neuvième participation aux défis Daring Bakers

Légende Abénaquise

Il a très longtemps, le Créateur avait comblé l’homme de nombreux présents, pour l’aider à vivre confortablement. Le Créateur avait ainsi rendu la vie du Peuple abondante, avec amplement de nourriture à cueillir, à cultiver et à chasser. L’érable comptait parmi les merveilleux cadeaux offerts par le Créateur. La sève de cet arbre était douce, sucrée et aussi épaisse que le miel. Tout ce que le Peuple avait à faire, était de casser la pointe d’une branche, pour que le sirop s’en écoule. À cette époque, Gluksabe, bras droit du Créateur, passait de village en village, pour garder un œil sur le Peuple. Un jour, alors que Gluksabe patrouillait, il trouva un village désert, complètement abandonné. Ses champs n’avaient pas été sarclés depuis longtemps, les âtres de ses foyers étaient froids et personne ne répondait à son appel. Gluksabe se demandait où le Peuple avait bien pu disparaître. Il chercha et chercha, jusqu’à ce qu’il entende d’étranges gémissements, au loin. Alors qu’il se rapprochait du bruit, il réalisa que les gémissements n’étaient pas ceux de la douleur, mais bien ceux du contentement. Il s’approcha encore, et arriva enfin à l’orée d’une forêt plantée d’érables. En pénétrant dans la forêt, il aperçu le Peuple, la bouche ouverte, couché sous les érables aux branches cassées, se remplissant la panse de sirop. Le sirop avait tellement fait grossir le Peuple, que celui-ci était devenu trop paresseux, trop lourd pour bouger. Gluksabe ordonna au Peuple de se lever et d’aller nettoyer le village, sarcler les champs et rallumer les feux, mais le Peuple refusa et lui répondit qu’il était trop bien, trop confortable, à profiter du sirop d’érable. Gluksabe rapporta tout au Créateur. Celui-ci décida de donner une leçon au Peuple et envoya Gluksabe chercher de l’eau à la rivière, pour éclaircir le sirop d’érable. Gluksabe s’exécuta et rempli les érables d’autant d’eau qu’il pu; on raconte même que la quantité d’eau utilisée aurait été aussi volumineuse que 30 jours de débit de la rivière. Et donc, la sève de l’érable devint 30 fois moins épaisse que le sirop, ce qui incita le Peuple après quelques temps, à se lever et demander à Gluksabe, pourquoi il avait dilué son précieux sirop. Gluksabe expliqua au Peuple que c’était la façon qu’avait choisie le Créateur de le punir de sa fainéantise. Dès lors, le Peuple devrait travailler très fort, pour retrouver un sirop à la même onctuosité. Aussi, pour lui rappeler son erreur, la sève de l’érable ne coulerait qu’une fois l’an et très brièvement, au printemps. Le Peuple apprit qu’il lui faudrait beaucoup d’effort pour obtenir le sirop; la sève devrait être récoltée dans des seaux d’écorce de bouleau, le bois devrait être coupé pour entretenir le feu qui le cuirait et des pierres seraient nécessaire à le garder chaud assez longtemps pour qu’il épaississe correctement. Chaque printemps depuis ce jour, le Peuple se souvient de la leçon de Gluksabe, en honorant le cadeau du Créateur, et en travaillant fort à fabriquer le sirop d’érable qu’il aime tant.

Panna cotta au chocolat blanc

  • 1 tasse crème 35%
  • 2 onces chocolat blanc haché
  • ½ tasse lait entier
  • 1 enveloppe gélatine neutre en poudre
  • 2 cuillerées à table miel
  • Pincée de sel


Gelée d’érable

  • ¾ tasse eau froide
  • 1 sachet gélatine neutre en poudre
  • ¾ tasse sirop d’érable

Panna cotta à la fraise

  • ½ tasse lait entier
  • 1 enveloppe gélatine neutre en poudre
  • 2 cuillerées à table miel
  • 1 cuillerée à table sucre
  • ½ tasse purée de fraise (avec ou sans les grains)
  • Pincée de sel
  • ½ tasse crème 35%

Tuiles

  • ⅔ tasse beurre
  • 2 tasses flocons d’avoine (passés au robot culinaire pour des tuiles extra minces)
  • 1 tasse sucre
  • ⅔ tasse farine
  • ¼ tasse sirop de maïs
  • ¼ tassse lait entier
  • 1 cuillerée à thé vanille
  • Pincée de sel

Pour la panna cotta au chocolat blanc

Dans un bol, déposer le chocolat blanc haché, réserver.

Dans une petite casserole, faire chauffer la crème sur un feu modéré en prenant soin de ne pas la laisser bouillir.

Verser la crème chaude sur le chocolat blanc et laisser reposer 2 minutes.

À l’aide d’une cuillère ou d’une maryse, remuer la crème en commençant par le centre et de façon circulaire, jusqu’à homogène, réserver.

Dans la même petite casserole, verser le lait bien froid et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Ajouter le miel et le sel, et poursuivre la cuisson jusqu’à homogène.

Ajouter le contenu de la casserole à la ganache de chocolat blanc, bien remuer et verser diviser au fond de verrines, de moules divers (au choix) ou de coupes.

Réfrigérer au moins 2H avant de couvrir de la gelée d’érable.

Pour la gelée d’érable

Dans une petite casserole, verser l’eau froide et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Retirer la casserole du feu, ajouter le sirop d’érable et bien mélanger.

Laisser tiédir quelques instants avant de diviser le tout sur les fonds de panna cotta au chocolat blanc.

Remettre le tout au réfrigérateur au moins 2H avant de couvrir de la panna cotta à la fraise.

Pour la panna cotta à la fraise

Dans une petite casserole, verser le lait bien froid et y saupoudrer la gélatine, afin de la faire gonfler environ 5 minutes.

Une fois la gélatine gonflée, faire chauffer la casserole sur un feu modéré, jusqu’à ce que la gélatine soit bien dissoute.

Ajouter le miel, le sucre, la purée de fraise et le sel, et poursuivre la cuisson jusqu’à homogène.

Retirer du feu et laisser tiédir à température ambiante.

Ajouter la crème, bien remuer et diviser le tout sur la gelée d’érable.

Réfrigérer au moins 2H avant de démouler (ou non) et servir accompagné de fruits frais et de tuiles à l’avoine.

Pour les tuiles

Dans une casserole, faire fondre le beurre sur un feu modéré en prenant soin de ne pas le laisser roussir.

Retirer la casserole du feu et ajouter tous les autres ingrédients.

À l’aide d’une maryse, bien mélanger le tout, jusqu’à bien crémeux.

Déposer la pâte obtenue par cuillerée à table, sur une plaque de cuisson préalablement tapissée de papier parchemin, en prenant soin d’espacer les portions de 2".

Faire cuire au four sur la grille du haut, à 375° pendant 6 à 8 minutes, ou jusqu'à ce que le pourtour des tuiles soit bien doré.

Laisser tiédir quelques instants avant de délicatement transférer les tuiles sur une grille de refroidissement.

*Donne environ 50 tuiles


The February 2011 Daring Bakers’ challenge was hosted by Mallory from A Sofa in the Kitchen. She chose to challenge everyone to make Panna Cotta from a Giada De Laurentiis recipe and Nestle Florentine Cookies.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Image Hosted by ImageShack.us

Verrines de panna cotta à la rose, mousse à la framboise et crème de lemon curd




Dans l’art de la Renaissance des 15e et 16e siècles, la rose de l’apothicaire était la plus admirée, la plus représentée à travers les tableau des grands maîtres. Sa couleur d’un rose profond, représentait souvent le sang des martyrs chrétiens. D’ailleurs, ses pétales étaient à cette époque séchés et roulés en forme de perles, puis enfilés en un type de collier qui devint éventuellement le rosaire, de nos jours appelé «chapelet». On connaît peu de détails concernant la rose de l’apothicaire, avant ses débuts perses; au 7e siècle, lorsque l’Islam envahie la région, les fanatiques auraient détruit la majeure partie des textes anciens. Mais la légende perse veut que la coloration de cette rose, lui vienne d’un rossignol qui, follement amoureux de celle-ci, aurait serré ses épines tellement fort contre son cœur, qu’elles l’auraient transpercé en répandant son sang sur la blancheur de la rose. La rose de l’apothicaire serait arrivée en Europe vers le 12e siècle, ramenée par les nobles chevaliers des croisades. Principalement cultivée à l’époque, dans les monastères, par les moines désireux de tirer avantages de ses pouvoirs médicinaux. Ce n’est que vers la fin du 13e siècle que ses propriétés odorantes furent mises en valeur. Au 16e siècle, une infusion de vin et de pétales séchés, était utilisée telle une cure pour la gueule de bois; cette idée n’était en rien nouvelle, puisque les Romains utilisaient la rose dans le même but, 1200 ans avant. À l’époque napoléonienne, on retrouvait un plant de rose poussant devant chaque boutique d’apothicaire; la rose devint le symbole de l’apothicaire, au même titre que la balance représentait l’avocat. Ces pharmaciens dispensaient des remèdes contenant des extraits de rose de l’apothicaire, pour toutes sortes de maux: indigestion, maux de gorge, éruptions cutanées et infections oculaires. Les femmes croyaient, et avec raison, que les pétales de rose élimineraient leurs rides et préserveraient leur jeunesse; ce n’est que vers la fin du 19e siècle que des études effectuées sur les vertus de de la rose, qu’on constata qu’elle contenait des huiles essentielles, du potassium et du fer, qui en effet peuvaient aider à garder une peau saine et soyeuse. Encore aujourd’hui, la rose de l’apothicaire est utilisée pour ses qualités hautement parfumées, dans l’alimentation, la cosmétologie et bien évidemment, la parfumerie.


Rosa gallica officinalis - Rose de l'apothicaire - Pierre-Joseph Redouté

Panna cotta
  • 1 tasse crème 35%
  • 3 cuillerées à table sucre
  • 1 cuillerée à thé poudre de gélatine neutre
  • 1½ cuillerée à table eau froide
  • ⅓ tasse mascarpone
  • 3 cuillerées à thé eau de rose
  • Quelques gouttes de colorant rose (facultatif)
Mousse
  • 1 barquette de framboises
  • ⅓ tasse lait
  • 3 cuillerées à table sucre glace
  • 1 cuillerée à thé poudre de gélatine neutre
  • 1½ cuillerée à table eau froide
Crème
  • ½ tasse crème 35%
  • ½ tasse lemon curd (maison ou du commerce)
Pour la panna cotta

Dans une petite casserole, amener à ébullition la crème et le sucre, sur un feu doux.

Pendant ce temps, dans un petit bol, saupoudrer la poudre de gélatine sur l’eau et laisser gonfler quelques minutes, réserver.

Aux premiers bouillons, retirer la crème du feu, y ajouter la gélatine gonflée, bien mélanger.

Ajouter le mascarpone et bien mélanger, jusqu’à ce qu’il fonde et que le tout soit bien homogène.

Ajouter l’eau de rose et le colorant, mélanger à nouveau et diviser le mélange obtenu dans 6 verrines.

Faire prendre au frigo au moins 2H, en prenant soin d’incliner les verrines de façon à ce que la panna cotta fige diagonalement.

Pour la mousse

Déposer les framboises, le lait et le sucre dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Passer la purée obtenue au chinois, de façon à en retirer les grains, réserver.

Dans un petit bol, saupoudrer la poudre de gélatine sur l’eau froide et laisser gonfler quelques instants.

Chauffer la gélatine gonflée au four micro-ondes une quinzaine de secondes, ou jusqu’à liquéfiée.

Ajouter la gélatine chaude à la purée de framboise réservée et bien mélanger.

Verser la mousse obtenue sur la panna cotta bien ferme, et faire prendre à nouveau au frigo pendant au moins 2H, toujours en inclinant les verrines, vers un angle opposé cette fois.

Pour la crème

Dans une jatte, à l’aide d’un batteur électrique, fouetter la crème jusqu’à moyennement ferme.

Plier le lemon curd dans la crème, à l’aide d’une maryse.

Diviser le crème obtenue dans les verrines, par-dessus la mousse et la panna cotta.

Laisser raffermir au frigo, environ 30 minutes et servir bien frais, décoré au goût.




Image Hosted by ImageShack.us

Verrines de mousse au chocolat noir, lemon curd et panna cotta au café




Il est une liqueur, au poète plus chère,
Qui manquait à Virgile, et qu'adorait Voltaire;
C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur
Sans altérer la tête, épanouit le cœur.
Aussi, quand mon palais est émoussé par l'âge,
Avec plaisir encore je goûte ton breuvage.
Que j'aime à préparer ton nectar précieux!
Nul n'usurpe chez moi ce soin délicieux.
Sur le réchaud brûlant moi seul tournant ta graine,
A l'or de ta couleur fais succéder l'ébène;
Moi seul contre la noix, qu'arment ses dents de fer,
Je fais, en le broyant, crier ton fruit amer,
Charmé de ton parfum, c'est moi seul qui dans l'onde
Infuse à mon foyer ta poussière féconde;
Qui, tour à tour calmant, excitant tes bouillons,
Suis d'un œil attentif tes légers tourbillons.
Enfin, de ta liqueur lentement reposée,
Dans le vase fumant la lie est déposée;
Ma coupe, ton nectar, le miel américain,
Que du suc des roseaux exprima l'Africain,
Tout est prêt: du Japon l'émail reçoit tes ondes,
Et seul tu réunis les tributs des deux mondes.
Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi.
Je ne veux qu'un désert, mon Antigone et toi.
A peine j'ai senti ta vapeur odorante,
Soudain de ton climat la chaleur pénétrante
Réveille tous mes sens; sans trouble, sans chaos,
Mes pensées plus nombreuses accourent à grands flots.
Mon idée était triste, aride, dépouillée;
Elle rit, elle sort richement habillée,
Et je crois, du génie éprouvant le réveil,
Boire dans chaque goutte un rayon du soleil.

Le café - Jacques DELILLE (1738-1813)

Pour 6 petites verrines

Panna cotta au café
  • 1¼ tasse crème 15%
  • 3 cuillerées à thé expresso instantané
  • 1½ cuillerée à thé poudre de gélatine neutre
  • ⅓ tasse sucre
Lemon curd
  • 1 tasse de lemon curd à température ambiante (maison ou du commerce)
Mousse au chocolat
  • 2 onces chocolat noir haché
  • 2 œufs divisés
  • ⅓ tasse sucre
Pour la panna cotta

Dans une casserole, dissoudre la poudre d’expresso et le sucre dans la crème.

Saupoudrer la gélatine sur le liquide et laisser gonfler 5 minutes.

Faire chauffer le tout sur un feu modéré jusqu’à ce que la gélatine ait fondu, environ 5 minutes.

Diviser également le liquide obtenu, dans le fond des verrines.

Mettre au frigo et laisser prendre environ 1H.

Pour le lemon curd

Diviser également une tasse de lemon curd sur la panna cotta au café de chaque verrines.

Cogner les verrines sur un plan de travail, afin de répartir le lemon curd uniformément et ainsi obtenir un étagé bien défini.

Remettre les verrines au frigo environ 1H ou jusqu’à ce que le lemon curd ait raffermi.

Pour la mousse au chocolat

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire fondre le chocolat sur un feu doux.

Ajouter le sucre et remuer constamment jusqu’à ce que celui-ci soit complètement dissout.

Ajouter les jaunes d’oeufs un à la fois en les incorporant bien après chaque addition.

Laisser tiédir 20 minutes.

Pendant ce temps, monter les blancs en neige ferme.

Plier le mélange de chocolat dans les blancs, en prenant soin de ne pas faire tomber les blancs.

Diviser également la mousse obtenue sur le lemon curd bien froid et cogner à nouveau les verrines sur un plan de travail, de façon à répartir la mousse uniformément.

Remettre une dernière fois les verrines au frigo environ 1H ou jusqu’au moment de servir.

Décorer ou non, au goût.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)


Image Hosted by ImageShack.us

Panna cotta épicées au miel, garnies de crème de marrons et de figues caramélisées au vinaigre balsamique




Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’observation de la pollinisation des figues laissera les curieux perplexes. On peut souvent déterminer, voire même prédire les différents pollinisateurs de plantes à partir des caractéristiques visuelles et odorantes des plantes elle-même. Par exemple, les fleurs blanches, très parfumées, à la corolle tubulaire seront souvent pollinisées par le sphynx colibri, un lépidoptère nocturne à la langue très longue. Le figuier par contre, est unique en son genre. Il est le seul arbre qui porte ses fleurs complètement cachées à l’intérieur de ses fruits; des centaines d’inflorescences recouvrent la paroi intérieure de la cavité centrale du fruit. Essayer de deviner alors, qui pollinise la figue et comment la procédure se déroule, mènerait sans contredits à une conclusion qui inclurait un pollinisateur hautement spécialisé. Une observation attentive et patiente des figues réceptives à la pollinisation, nous fait découvrir un monde tout à fait fascinant. En effet, afin d’assurer sa survie et sa propagation, le figuier dépend de l'agaonidae, un minuscule insecte similaire à une guêpe de seulement quelques millimètres de long. Ces insectes sont les seuls et uniques pollinisateurs du figuier; ils ne peuvent se reproduire nulle part ailleurs, qu’au cœur de ses fruits. L'agaonidae et le figuier lui-même, sont l’exemple parfait d’un mutualisme obligé, en évolution depuis près de 60 millions d’années; aucun des participants ne peut survivre sans l’autre. Le fait que chaque figuier est toujours associé à sa propre espèce d'agaonidae, joue un grand rôle dans la prévention d’hybridation entre les différents types de figuiers. La pollinisation est enclenchée lorsqu’une agaonidae femelle entre par l’ostiole à la base d’une figue qui l’aura attirée par son odeur fruitée. Une fois à l’intérieur, celle-ci procédera à la pollinisation en pondant ses œufs dans les inflorescences du fruit. Environ 3 semaines plus tard, lorsque les larves de guêpes sont à maturité, elles émergent du fruit et laisse celui-ci mûrir, changer de couleur et d’odeur. D’ailleurs, la figue ne peut mûrir que sur le figuier, elle ne maturera pas à la suite d’une cueillette trop hâtive.

Panna cotta
  • 2 t. crème 15%
  • 1 t. lait
  • ¼ t. sucre
  • ½ c. à thé gingembre moulu
  • 1 c. à thé graines d’anis
  • 1 c. à table capsules de cardamome grossièrement écrasées
  • ¼ t. miel de sarrasin
  • 2 c. à table gélatine nature en poudre
  • ¼ t. eau froide
Garniture
  • ¼ t. crème de marrons
  • 1 c. à table crème 35%
  • 4 à 6 figues fraîches coupées en deux
  • ½ c. à table sucre
  • 1 c. à table vinaigre balsamique
Pour la panna cotta

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, amener à ébullition la crème, le lait, le sucre et les épices sur un feu modéré.

Aux premiers bouillons, retirer du feu, couvrir et laisser infuser pendant 30 minutes.

Pendant ce temps, saupoudrer la gélatine du l’eau froide et laisser gonfler pendant 10 minutes.

Passer la gélatine au four micro-ondes pendant une vingtaine de secondes, afin de liquéfier le tout, réserver.

Passer le mélange de crème épicée au chinois pour en retirer les épices, ajouter le miel et bien mélanger.

Ajouter la gélatine fondue à ce mélange, bien remuer et verser dans 4 petits moules (ou ramequins) préalablement très légèrement huilés.

Mettre le tout au frigo pendant au moins 3H ou encore mieux, toute une nuit.

Pour la garniture

Dans une assiette creuse, verser le vinaire, ajouter le sucre et bien remuer jusqu’à ce que le sucre soit dissout.

Déposer les moitiés de figues dans ce mélange, côtés coupés sur le vinaigre et laisser ainsi imbiber pendant une dizaine de minutes.

Transférer les figues sur une plaque de cuisson préalablement tapissé de papier parchemin ou d’un Silpat, côtés coupés vers le haut et passer sous le grill pendant 1 à 2 minutes, ou jusqu’à bien caramélisées, réserver.

Dans un petit bol, mélanger la crème de marrons et le crème afin d’obtenir un mélange relativement coulant, réserver.

Pour l’assemblage

Démouler les panna cotta, tremper les moule dans l’eau tiède quelques secondes si nécessaire et retourner le tout sur des assiettes de service.

Napper de crème de marrons et coiffer des figues caramélisées.


IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)



Verrines de panna cotta citronnée à la pêche et au croquant de noisettes chocolaté


Depuis plusieurs années, Mme Dupont était une paroissienne assidue de sa congrégation locale et c’est pour cette raison que son absence à l’église fut remarquée par les fidèles. Le pasteur Pierre décida donc de lui rendre visite à son domicile après la messe dominicale, pour être certain que tout allait bien. Il cogna à sa porte, mais à presque 85 ans, la vieille dame prit un certain temps à ouvrir. "Qui est-ce?" demanda Mme Dupont. "C’est le pasteur Pierre !" répondit l’homme. "Ah, bonjour! Entrez! Entrez! comment se porte la congrégation?” Demanda-t-elle. "Mais très bien, je venais seulement pour voir si vous alliez bien." Répondit le pasteur. "Ah, mon cher, je ne me sentais pas très bien ces jours-ci, mais ça va mieux maintenant." Le rassura-t-elle. À ce moment, le téléphone sonna dans la cuisine et la vieille dame s’excusa pour aller répondre. En attendant son retour, le pasteur prit place dans un gros fauteuil près d’une table basse sur laquelle un magazine et un bol d’arachides avaient été déposés. Après 15 minutes d'attente, puis 20, son estomac se mit à gargouiller. Le pasteur se mit à grignoter quelques arachides. Il se rendit compte après 45 minutes qu’il avait vidé le bol d'arachides. Alors que Mme Dupont revenait de la cuisine, elle s’excusa d’avoir pris tant de temps, mais expliqua que sa sœur n’appelait que très rarement et que rattraper toutes les nouvelles de la famille pouvait parfois prendre beaucoup de temps. Le pasteur se sentant honteux, lui répondit : "Je dois m’excuser Mme Dupont, car j’ai eu faim pendant votre absence et je crois malheureusement avoir mangé toutes les arachides qui se trouvaient dans ce petit bol." Mme Dupont le rassura en lui disant : "Ne vous en faites pas, à 85 ans et sans mes dents, je ne peux plus que sucer le chocolat qui les recouvre!"

Panna cotta
  • 1 t. crème 15%
  • 1½ t. lait
  • ⅓ t. sucre
  • 1 c. à thé zeste de citron
  • 1 c. à thé vanille
  • 1 sachet gélatine en poudre
Croquant
  • 10 gaufrettes au chocolat
  • 1 poignée noisettes grillées
  • 1 c. à table beurre fondu
Compote
  • 5 à 6 petites pêches fraîches coupées en deux (peau incluse)
  • 2 c. à table beurre
  • 3 c. à table sucre
Pour préparer la panna cotta, verser le lait dans une casserole et y saupoudrer la gélatine; laisser la gélatine gonfler environ 5 minutes (hors du feu).

Poser la casserole sur un feu modéré et remuer le lait à l’aide d’une cuillère, jusqu’à dissolution complète de la gélatine.

Ajouter la crème, le sucre et le zeste de citron et porter à ébullition.

Aux premiers bouillons, retirer la casserole du feu, ajouter la vanille et mélanger doucement.

Verser la préparation jusqu’à la moitié de chaque verrines et laisser prendre au frido au moins 5h.

Pendant ce temps, déposer les noisettes grillées et les gaufrettes dans le contenant du mélangeur et pulvériser finement.

Ajouter le beurre fondu et pulvériser quelques secondes de plus.

Une fois les panna cottas bien fermes, diviser également et uniformément le mélange de noisettes chocolatées sur le dessus de chaque panna cotta en pressant légèrement pour éviter que la couche suivante ne s’y infiltre.

Remettre les verrines au frigo, le temps de préparer les pêches.

Dans un grand poêlon, faire fondre le beurre à feu modéré et y déposer les moitiés de pêches, côtés coupés vers le bas.

Saupoudrer du sucre et laisser caraméliser environ 5 minutes en remuant de temps à autres.

Transférer les pêches dans le contenant du mélangeur et pulvériser jusqu’à bien lisse.

Recouvrir la couche de noisettes chocolatées de chaque verrine, de la compote de pêches.

Remettre au frigo environ 1h et décorer au goût avant de servir bien frais.

Source: Audrey Olivier - Déclinaison

IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)