À Bodh Gaya, il est un arbre nommé Ficus religiosa par la science botanique, mais aussi appelé «Arbre de l’éveil spirituel» et que l’on dit être un descendant direct du figuier des pagodes, sous lequel Siddharta Gautama aurait atteint le Nirvana. Après 49 ans de méditation, c’est à cet endroit que Siddharta Gautama serait devenu le Bouddha, «l’Éveillé». D’après la tradition bouddhiste, il aurait abandonné ses années de rigoureux jeûne ascèse, pour enfin accepter le miel et le lait offert par une jeune passante. Bouddha continua pourtant de méditer sous le figuier sans bouger, pendant sept jours suivant son éveil. La semaine suivante, il marcha en méditant; pour souligner son passage, un chemin flanqué de dix-neuf fleurs de lotus, appelé Chankramanar, fut construit telle une plateforme parallèle au mur nord du temple Maha Bodhi. La troisième semaine, Bouddha contempla le figuier; à cet endroit un stupa appelé Animeschalochana, fut construit au nord du passage. Derrière le temple, à l’ouest, se trouve le figuier sacré. Ce figuier aujourd’hui vénéré par des millions de bouddhistes, ne serait pas exactement le même que celui du temps du Bouddha, il y a 2500, mais il pourrait très bien en être un descendant direct. Au 3e siècle av.J.-C., la fille de l’empereur Ashoka, Bhikkhuni Sanghamitta, aurait apporté une branche du figuier original, au Sri Lanka, et l’aurait planté au monastère Mahavihara d’Anaradhapura, où il pousse toujours. Mais d’après la tradition, l’épouse d’Ashoka jalouse du temps que son mari passait auprès de l’arbre, aurait elle-même secrètement coupé le figuier sacré. On dit que le descendant de cet arbre aurait été replanté à partir d’une pousse récupérée au Sri Lanka, lui-même un descendant direct du Bodhi. Un mur fut érigé pour protéger le nouvel arbre et depuis, plusieurs figuiers sacrés poussent en Inde et dans divers pays du monde, tous cultivés à partir de graines de l’ancient Bodhi. Alors que le Vajrasana est l’endroit spécifique de l’éveil du Bouddha, le figuier sacré, de très près relié à son accomplissement, devint rapidement dans l’histoire, le centre de dévotion des pèlerins. Ceux-ci considèrent les graines et les feuilles du Bodhi, comme une bénédiction pour leurs monastères et leurs demeures.
Sous le Bodhi a Bodh Gaya en Inde, lieu sacré de pèlerinage bouddhiste.
Ravioli
Dans une petite casserole, amener à ébullition les figues, l’eau et le porto.
Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter environ 15 à 20 minutes, ou jusqu’à bien compoté et presque à sec.
Transférer le tout dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien crémeux et toujours texturé.
Dans une jatte, bien mélanger la purée de figues, le prosciutto et l’oignon vert.
Déposer environ une cuillerée à table du mélange obtenu au centre d’une pâte à wontons.
À l’aide d’un pinceau de cuisine, bien badigeonner la pâte wonton, sur le pourtour de la garniture de l’œuf battu.
Plier la pâte en deux en prenant soin de bien faire sortir l’excédent d’air, avant de sceller (pour s’assurer que la garniture des wontons de fuira pas à la cuisson, il est préférable de recouper le pourtour de la pâte à l’aide d’une roulette à pâtisserie ou à pizza).
Faire cuire à grande eau salée, pendant environ 5 minutes, en remuant de temps à autres pour éviter que les wontons ne collent entre eux, égoutter et réserver au chaud.
Pour la sauce
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre sur un feu moyen et y faire tomber l’oignon et la carotte, pendant 10 minutes.
Mouiller au bouillon de poulet et laisser mijoter pendant 10 minutes ou jusqu’à bien tendres.
Ajouter le foie gras et laisser mijoter quelques minutes supplémentaires.
Lorsque le foie gras est presque complètement fondu, retirer la casserole du feu et transférer le tout dans la jarre du blender.
Pulvériser le tout jusqu’à bien lisse et retourner l’appareil dans la casserole.
Ajouter la crème et le vin blanc, garder sur un feu très doux, jusqu’au moment de servir.
Servir les ravioli chauds ou tiède, arrosés de sauce au foie gras.
IMPRIMER CETTE RECETTE (sans photo)
Sous le Bodhi a Bodh Gaya en Inde, lieu sacré de pèlerinage bouddhiste.
Ravioli
- 10 figues séchées hachées
- ½ tasse eau
- ¼ tasse porto
- 10 fines tranches prosciutto finement hachées
- 1 oignon vert finement haché
- 24 pâtes à wontons
- 1 œuf légèrement battu
- 1 petite carotte hachée
- 1 petit oignon haché
- 1 cuillerée à table beurre
- 1 tasse bouillon de poulet (maison ou du commerce)
- 1 petite escalope foie gras coupée en cubes
- ¼ tasse crème 35%
- ¼ tasse vin blanc
Dans une petite casserole, amener à ébullition les figues, l’eau et le porto.
Aux premiers bouillons, baisser le feu et laisser mijoter environ 15 à 20 minutes, ou jusqu’à bien compoté et presque à sec.
Transférer le tout dans la jarre du blender et pulvériser jusqu’à bien crémeux et toujours texturé.
Dans une jatte, bien mélanger la purée de figues, le prosciutto et l’oignon vert.
Déposer environ une cuillerée à table du mélange obtenu au centre d’une pâte à wontons.
À l’aide d’un pinceau de cuisine, bien badigeonner la pâte wonton, sur le pourtour de la garniture de l’œuf battu.
Plier la pâte en deux en prenant soin de bien faire sortir l’excédent d’air, avant de sceller (pour s’assurer que la garniture des wontons de fuira pas à la cuisson, il est préférable de recouper le pourtour de la pâte à l’aide d’une roulette à pâtisserie ou à pizza).
Faire cuire à grande eau salée, pendant environ 5 minutes, en remuant de temps à autres pour éviter que les wontons ne collent entre eux, égoutter et réserver au chaud.
Pour la sauce
Dans une petite casserole, faire fondre le beurre sur un feu moyen et y faire tomber l’oignon et la carotte, pendant 10 minutes.
Mouiller au bouillon de poulet et laisser mijoter pendant 10 minutes ou jusqu’à bien tendres.
Ajouter le foie gras et laisser mijoter quelques minutes supplémentaires.
Lorsque le foie gras est presque complètement fondu, retirer la casserole du feu et transférer le tout dans la jarre du blender.
Pulvériser le tout jusqu’à bien lisse et retourner l’appareil dans la casserole.
Ajouter la crème et le vin blanc, garder sur un feu très doux, jusqu’au moment de servir.
Servir les ravioli chauds ou tiède, arrosés de sauce au foie gras.
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