Pain de maïs aux pommes et oignons caramélisés, parfumé à l'érable




Une nouvelle crise se dessine, une catastrophe globale qui affectera et handicapera le monde entier, de façon bien plus redoutable que tout ce qu’il a subit jusqu’à maintenant. Le resserrement du crédit et les conséquences de la fluctuation du prix du pétrole paraîtront infimes en comparaison avec ce qui se produira; la question n’est pas de savoir si cette crise arrivera, mais bien quand elle arrivera. Le prix à la hausse de la nourriture, ces dernières années, continuera d’augmenter entre autres pour la viande et les produits laitiers dans des pays comme la Chine et l’Inde où la classe moyenne est en pleine expansion. Le plus grand défi ne sera plus de maintenir le baril de pétrole à $100, mais plutôt de produire assez de nourriture pour que la classe moyenne de ces pays puissent manger comme la classe moyenne des pays d’Amérique et d’Europe, ce qui signifie qu’il faudra dramatiquement développer la production agricole actuelle. L’impact de plus en plus évident d’un stock agricole restreint se fait sentir; le prix de la nourriture en général a augmenté de 22% depuis 2006 et de 7% au courant de l’année dernière seulement. Le prix du blé à lui seul, a augmenté de 92% en 2008. Mais au centre de cette catastrophe alimentaire, se trouve le maïs, la principale denrée de l’industrie de l’éthanol. Le prix du maïs a augmenté de 44% en un peu moins de deux ans et cette augmentation n’affecte pas que le grain lui-même, mais aussi le prix de la viande avec lequel on la nourrit. Les problèmes seront majeurs dans les régions où la nourriture manque, parce que les pays désireux d’exporter leurs stocks il y a peu de temps, créer à présent des embargos sur leurs exportations; ceux qui ont un système agricole bien développé auront l’avantage. Avec 54% du total mondial de maïs cultivé, les États-Unis font partie de ceux qui profiteront de cet avantage. Mais l’exportation du maïs américain sera en péril, si le pays continue de mettre l’emphase sur sa production d’éthanol, la production de biocarburants dévorant déjà plus de 30% de sa récolte annuelle. Il existe environ deux douzaines de producteurs dans le monde, qui redéfiniront le garde-manger mondial et leurs stocks prendront alors une valeur inestimable. Pour produire assez de maïs, les agriculteurs de la planète devront augmenter leur production à 200 plants de maïs par acre, soit 170 de plus qu’ils n’en produisent actuellement et certains croient que cette augmentation ne sera possible qu’en utilisant des semences génétiquement modifiées.
  • 1 gros oignon haché
  • 2 cuillerées à table beurre
  • ½ tasse farine de maïs (la plus grossière)
  • 1 tasse babeurre
  • 1 tasse farine
  • ¾ cuillerée à table poudre à pâte
  • Pincée de bicarbonate de sodium
  • Pincée de sel
  • 2 œufs
  • ¼ tasse sucre d’érable
  • 1 cuillerée à table sirop d’érable
  • 3oz fromage à la crème à température ambiante
  • 1 cuillerée à table beurre fondu tiédi
  • ¾ tasse pommes séchées hachées
Dans un poêlon, faire fondre le beurre sur un feu doux et y faire tomber les oignons jusqu’à bien caramélisés en remuant de temps à autres, environ 15 minutes, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine de maïs au babeurre, réserver.

Dans un bol, bien mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate et le sel, réserver.

Dans une jatte, battre les œufs jusqu’à pâles et épais, environ 3 à 4 minutes.

Ajouter le sucre et le sirop d’érable, continuer de battre jusqu’à crémeux.

Ajouter le fromage à la crème et battre à nouveau jusqu’à très bien incorporé.

Ajouter le beurre et battre encore quelques instants.

Ajouter les ingrédients secs au mélange d’œufs en deux étapes et en alternant avec le mélange de babeurre, en prenant de commencer et terminer avec les ingrédients secs.

À l’aide d’une maryse, plier les oignons caramélisés et les pommes séchées dans l’appareil obtenu.

Verser le tout dans un moule carré de 8x8’’ préalablement beurré ou tapissé de papier parchemin.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 350° pendant 30 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du pain en ressorte propre.

Laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et complètement avant de couper en cubes pour servir sur une salade verte, si désiré.


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