Nouilles au cari rouge à la thaï



Ban Nam Khem - Thaïlande. Suvadee Sukkasem est toujours à la recherche de son fils disparu lorsque le tsunami dans l’Océan Indien a transformé son paradis en un cimetière de milliers de Thaïlandais et d’étrangers en visite, il y a un peu plus de 5 ans. Même si la mer l’effraie à présent, elle refuse de quitter ses rives, son village du sud de la Thaïlande, espérant voir un jour, le retour de son fils âgé de seulement 4 ans lorsque la déferlante est venue s’écraser sur sa plage, le 26 décembre 2004. Malgré un cinquième anniversaire du tsunami qui emporta 226 000 vies dans 13 pays d’Asie et d’Afrique, malgré les maisons rebâties, malgré la fin de l’aide humanitaire, les plaies ne sont toujours pas guéries. Nombreux sont ceux qui sont toujours à la recherche de membres de leur famille. Ban Nam Khem, un petit village de pêcheurs sur la côte Andaman de la Thaïlande, a perdu près de la moitié de ses 5000 habitants. Aujourd’hui, il n’est qu’une ombre de lui-même. Ses boutiques, ses restaurants et ses maisons de bois en bordure de la plage, tout à disparu, aujourd’hui remplacé par une boutique de souvenirs, un monument en forme de vague et un petit édifice rempli de photos commémorant les efforts du sauvetage. Lorsque le désastre a frappé, déclanché par un tremblement de terre sous la mer, près de Sumatra, les vagues ont emporté Suvadee en mer. Elle a flotté pendant sept heures en tenant sa fille d’un an d’une main et s’accrochant à l’épave d’un bateau brisé, de l’autre. Des pêcheurs les ont éventuellement secourues. En Thaïlande, 8212 personnes sont mortes dans cette catastrophe, ou sont toujours manquantes. Au début de 2008, tout était presque complètement rétabli et les officiels prédisaient qu’un an de plus rétablirait totalement le tourisme de l’avant-tsunami, donnant de l’espoir à une industrie qui compte pour plus de 6% de l’économie du pays. Mais la crise financière et l’incertitude politique de la Thaïlande, ont freiné le retour des touristes au moment même où l’aide aux victimes du tsunami s’est envolée. Les maisons ont été reconstruites, mais pas les routes. Les touristes ne sont pas revenus. Les hôtels ont été mis en vente. De nombreux orphelins attendent toujours d’être adoptés. On ne parle du tsunami que pendant le mois de décembre, lors de son anniversaire.



L'île de Sumatra, avant et après de tsunami (épicentre du tremblement de terre)
  • 2 carottes moyennes tranchées en rondelles
  • 1 tasse champignons blancs tranchés
  • 1 poivron rouge haché
  • 3 oignons verts tranchés en biais
  • 2 cuillerées à table huile végétale
  • 2 cuillerées à table pâte de cari rouge
  • 2 cuillerées à thé sucre
  • 1 boîte de lait de coco non sucré
  • 10oz poulet cuit coupé en cubes (environ 2 petites demies poitrines)
  • Sel au goût
  • 12 à 14oz vermicelles de riz (fins, larges ou autres)
  • ⅓ tasse arachides grillées à sec
Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile sur un feu modéré et y faire revenir les carottes pendant 3 minutes.

Ajouter les champignons, le poivron rouge et les oignons verts, et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes en remuant de temps à autres.

Ajouter la pâte de cari rouge et remuer bien afin de quelque peu enrober les légumes de la pâte.

Ajouter le lait de coco, le sucre et le poulet, saler au goût, baisser le feu et laisser mijoter une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, faire cuire les vermicelles de riz à grande eau salée et selon les directives du paquet, égoutter, ajouter au poêlon et bien mélanger.

Parsemer d’arachides grillées et servir aussitôt.

Source : Better Homes and Gardens - déclinaison


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