Petits gâteaux "Banana Foster"


Dans les années ‘50, les jupes ornée de poodles sillonnaient les rues américaines et les serveuses de restaurants travaillaient sur patins à roulettes, alors que Dean Martin chantait That’s Amore. Les États-Unis fleurissaient et le commerce allait bon train. La Nouvelle-Orléans étaient à l’époque le plus important port associé à l’importation de fruits exotiques en provenance de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud; elle était donc ainsi, la porte d’entrée aux bananes. Holiday Magazine à l’époque, avait justement demandé au restaurateur du French Quarters louisianais, Owen Brennan, de lui proposer une nouvelle recette qui devait accompagner un article mettant l’homme d’affaire sur la sellette. Brennan incita donc son chef, Paul Blangé, à concocter une création culinaire qui ferait en quelque sorte, la promotion de la banane. En 1951, le chef Paul créa le Banana Foster, aussi connu par les francophones comme la banane flambée. Un dessert simplement décadent, composé de bananes tranchées, caramélisées dans une sauce au sucre roux épicée, flambées au rhum et enfin, servies à la mode, accompagnées d'une glace à la vanille. Blangé nomma sa création en l’honneur de Richard Foster, un homme d’affaire de la ville, un client régulier du «Brennan’s», et un bon ami d’Owen avec lequel il avait présidé la New Orleans Crime Commission. Personne ne pouvait alors se douter que l’invention allait devenir le dessert le plus demandé des menus américains, encore moins une icône internationale. Au «Brennan’s» uniquement, trente-cinq milles livres de bananes sont encore aujourd’hui, annuellement cuisinées en Banana Foster.

Caramel
  • 6 c. à table beurre doux
  • ⅓ t cassonade
  • 2 c. à table rhum (de préférence ambré)
  • 4 bananes mûres coupées en rondelles de ¼" d’épaisseur
Gâteaux
  • ⅓ t. cassonade
  • 1¾ t. farine
  • 1 t. sucre
  • 2 c. à thé poudre à pâte
  • Pincée de sel
  • Cannelle (au goût)
  • Zeste finement râpé d’un demi citron
  • 8 c. à table beurre doux
  • 3 c. à table rhum (de préférence ambré)
  • 3 œufs
  • ½ t. yogourt grec nature
  • 2 c. à thé vanille
Pour le caramel

Dans une petite casserole à fond épais ou en cuivre, faire fondre le beurre sur un feu modéré, y ajouter la cassonade et remuer constamment jusqu’à complètement fondu et bien amalgamés.

Hors du feu, ajouter le rhum et bien mélanger.

Verser une généreuse cuillerée à table de ce caramel au fond 8 ramequins de 6oz (environ ¾ de tasse), préalablement beurrés.

Disposer les rondelles de bananes harmonieusement au fond des ramequins, de façon à recouvrir le caramel, réserver.

Pour les gâteaux

Dans une grande jatte, bien mélanger la cassonade, la farine, le sucre, la poudre à pâte, le sel, la cannelle et le zeste de citron, réserver.

Dans une jatte, battre les œufs et le rhum, ajouter le yogourt grec et la vanille, battre à nouveau, réserver.

Ajouter le beurre aux ingrédients secs et mélanger à l’aide d’un batteur électrique, jusqu’à l’obtention d’une texture uniformément sablée.

Ajouter la moitié des ingrédients liquides à cet appareil, et toujours en battant au batteur électrique.

Ajouter le reste des ingrédients liquides et ne battre qu’à vitesse réduite que quelques secondes seulement (l’appareil final ne doit pas être homogène, mais quelque peu grumeleux).

Verser environ ¼ de tasse de la pâte dans chaque ramequins et l’uniformiser à l’aide d’une maryse (Taper aussi les ramequin sur le plan de travail, afin de faire certain que la pâte pénètre bien jusqu’aux bananes).

Déposer les ramequins sur une plaque de cuisson et faire cuire au four, sur la grille du centre, à 325° pendant 25 à 30 minutes.

Aussitôt sortis du four, passer un couteau sur le pourtour des gâteaux et les renverser sur des assiettes de service.

Laisser reposer ainsi pendant 5 minutes, avant de démouler.

Servir chaud ou tiède accompagné de glace à la vanille.


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