Valentino et glace au café sur sauce au caramel


Recette suggérée par Wendy de A Charmed Life
et par Dharm de Dad - Baker and Chef
dans le cadre de ma dixième participation aux défis Daring Bakers

C’est dans un coin de l’édifice sud-est du mausolée du cimetière «Hollywood Forever», dans une crypte qui ne devait être que temporaire, que se trouve la dépouille de l’acteur légendaire Rudolf Valentino. Plus de 80 ans après sa mort, ses admirateurs apportent encore quotidiennement des fleurs qu’ils disposent sur sa tombe. En 1856 à Castellaneta en Italie, Rodolfo Alfonso Raffaello Piero Filiberto Guglielmi nait d’une mère française et d’un père italien, vétérinaire décédé de la malaria, pendant l’enfance de Rudolf. On dit que Rudolf était un enfant difficile au caractère exigeant qui n’avait pas de bonnes notes à l’école, raison pour laquelle on l’inscrit plus tard à l’école d’agriculture d'où il obtint son seul diplôme. En 1912, il revint en Italie après avoir été incapable de trouver un emploi à Paris puis, un an après partait pour les États-Unis pensant y avoir plus de chance. Il s’installa dans un quartier douteux de New York et travailla à quelques petits emplois avant d’être arrêté par la police à plusieurs reprises, pour vols mineurs et chantage. Il accéda enfin à une forme de succès en dansant dans les boîtes de nuit qui bordaient Broadway, puis il rejoignit les rangs de «The Merry Monarchs», une comédie musicale qui devait faire la tournée des États-Unis, mais qui malheureusement plia bagages aux alentours de l’état de Utah. Valentino dû alors continuer seul son chemin vers l’ouest, jusqu'à San Francisco, puis jusqu’à Los Angeles. Dès 1917, il obtint quelques rôles insignifiants dans de petits films; pour le premier, il fut payé $5. Puis, graduellement on lui attribuât des rôles de plus en plus importants. En 1921, Il partageait l’affiche du film «The Four Horsemen of the Apocalypse», un film sinistre racontant l’histoire de cousins séparés pour aller faire la guerre à l’autre bout du monde. Sa performance dans le film, entre autre dans une scène dramatique et très romantique dans laquelle Valentino danse un tango mémorable, valut au film un succès immédiat et à lui-même, la célébrité instantanée. Avec son apparence sombre et langoureuse, sa grâce de danseur et ses origines exotiques, Valentino devint rapidement un symbole de passion et de fantasme auprès des Américaines. Cinq ans plus tard, en 1926, avec près de 40 films à son actif dont les très populaires : «A Sainted Devil» et «The Son of the Sheik», Rudolf Valentino s’écroule sur le plancher de l’Ambassador Hotel à New York. Hospitalisé d’urgence, on l’opère pour un ulcère perforé. L’opération semblait avoir été un succès et l’acteur semblait même se remettre normalement, mais lentement, une péritonite s’installait en s’étendant à travers son corps entier. Il mourrait 8 jours plus tard, à l’âge de 31 ans. Lors des funérailles, on estime que 100 000 personnes sont descendues dans les rues de New York pour offrir leurs derniers respects à l’acteur. L’événement lui-même fut dramatique; l’actrice Pola Negri s’écroula en larmes sur son cercueil, des fenêtres du complexe funéraires furent fracassées alors que des admirateurs hystériques essayaient de pénétrer à l’intérieur, finalement le propriétaire de l’endroit avait engagé 4 acteurs à l’air fasciste pour former un cordon d’honneur que l’on disait envoyé par Mussolini; un coup de publicité qui s’avéra de très mauvais goût. Mais Valentino n’avait prévu aucun arrangement pour son enterrement et c’est son amie June Mathis qui lui offrit sa propre crypte au cimetière Hollywood Memorial Park (aujourd’hui Holywood Forever) comme solution temporaire. Malheureusement l’année suivante, Mathis elle-même mourut et fut donc inhumée aux côtés de Valentino; les deux sont encore côtes à côtes… probablement maintenant pour l’éternité.


Rudolf Valentino et son amie June Mathis - circa 1926
Les deux sont enterrés dans la même crypte, à Hollywood en Californie

Gâteaux
  • 1lb chocolat haché (noir, au lait ou autre)
  • 10 c. à table beurre
  • 5 œufs
Sauce
  • 1 t. sucre
  • 1 t. crème 15%
Glace au café

Pour les gâteaux

Dans le haut d’un bain-marie, faire fondre le chocolat et le beurre.

Lorsque le chocolat est bien fondu, enlever du bain-marie et laisser tiédir.

Séparer les jaunes des blancs d’œufs et battre les blancs en neige ferme.

Ajouter les jaunes au chocolat fondu et bien mélanger.

Plier un tiers des blancs en neige dans le mélange de chocolat.

Enfin, ajouter le reste des blancs au mélanger et plier délicatement jusqu’à ce que toute trace des blancs ait disparue.

Verser l’appareil obtenu dans 10 cavités bien beurrées d’un moule à minis cakes et placer celui-ci sur une plaque de cuisson.

Faire cuire au four sur la grille du centre, à 375° pendant une quinzaine de minutes ou encore mieux, jusqu'à ce qu’un thermomètre inséré dans un des gâteau indique une température interne de 140°F.

Laisser tiédir au moins 10 minutes avant de démouler.

Pour la sauce

Dans une casserole à fond épais ou en cuivre, faire chauffer le sucre sur un feu modéré sans remuer, jusqu’à ce que le sucre soit complètement fondu.

Laisser caraméliser jusqu’à l’obtention d’une couleur ambré claire.

Ajouter doucement la crème en prenant soins de faire attention aux éclaboussures.

Baisser le feu à doux et remuer constamment jusqu’à le sucre durci soit complètement dissout dans la crème.

Napper les Valentino de la sauce chaude pour une consistance liquide ou tiède pour une consistance plus onctueuse.

Garnier d’une portion de glace au café.

The February 2009 challenge is hosted by Wendy of WMPE's blog and Dharm of Dad ~ Baker & Chef.
We have chosen a Chocolate Valentino cake by Chef Wan; a Vanilla Ice Cream recipe from Dharm and a Vanilla Ice Cream recipe from Wendy as the challenge.


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