Gâteau batik


L’art du batik consiste à poser une cire fondue sur une toile avant de la teindre. La cire habituellement utilisée est un mélange de cire d’abeille et de paraffine. Appliquée en fins traits à l’aide d’un «wajan», la cire d’abeille adhérera bien au tissu et la paraffine quant à elle, permettra la formation de fissures qui caractérisent les différents motifs du batik. À tous les endroits où la cire aura bien pénétré le tissu, la teinture ne pourra le colorer. De nombreuses couleurs sont utilisées ainsi que plusieurs séries de bains, de séchages et de cirages. Après le dernier bain de teinture, la toile est suspendue pour le séchage. On la trempe ensuite dans un solvant pour dissoudre la cire; on peut aussi remplacer cette étape en enfermant la toile entre deux feuilles de papier journal qui absorberont la cire fondue lors d’un repassage au fer très chaud. Une fois la cire disparue, les couleurs riches et vibrantes du batik apparaîtront, révélant toute la finesse des fissures et des motifs du modèle. Il serait impossible de visiter l’Indonésie, ou d’y vivre, sans être exposé à cet art que le peuple javanais est le seul à avoir si hautement perfectionné. Une première visite dans une boutique ou une manufacture de batik, est sans aucun doute une expérience très stimulante pour les sens vu la multitude de couleurs, de motifs qu’on y retrouve, ainsi que l’odeur particulière émanée par les cires utilisées. Seulement avec un grand sens de l'observation et plusieurs visites, pourra-t-on commencer à comprendre les motifs du batik et leurs origines. Le terme «batik» est dérivé du mot «ambatik» qui signifie «toile pointillée»; le suffixe «tik» signifie «petit point» ou «goutte». Certains experts pensent que le batik était autrefois un art réservé à la royauté javanaise. Sa nature majestueuse serait visiblement évidente dans certains motifs anciens que l'on croirait strictement réservés à l'époque, au palais du sultan; les princesses et les épouses de nobles auraient très bien pu inspirer et même travailler des motifs raffinés distincts des modèles traditionnels. Mais il est peut probable que celles-ci se soient consacrées à autre chose qu’à la première application de cire; le travail salissant n’aurait pu être accompli que par des artisans qui auraient vraisemblablement œuvré sous leur supervision.


Différents motifs de batik
  • ½ t. poudre de lait malté
  • ½ t. cacao
  • 1 c. à table expresso instantané en poudre
  • ½ t. eau bouillante
  • 5 œufs légèrement battus
  • ½ bte. lait condensé sucré
  • ½ t. sucre
  • ¾ t. beurre coupé en cubes
  • 1 c. à thé vanille
  • 10.5oz biscuits nature brisés en quartiers (type Maria, Village, Thé social, etc.)
Dans une grande jatte, déposer les morceaux de biscuits, réserver.

Dans une grande casserole, mélanger le cacao, la poudre de lait malté et l’eau bouillante.

Faire chauffer sur un feu modéré jusqu’à bien dissous.

Ajouter le reste des ingrédients (sauf les biscuits) et continuer la cuisson pendant 5 minutes, sans cesser de remuer.

Baisser le feu à doux et continuer la cuisson toujours en remuant constamment, pendant 10 à 15 minutes, ou jusqu'à ce que l'appareil épaississe et ressemble à une costarde (la texture ne doit pas nécessairement être lisse).

Verser l’appareil sur les biscuits et bien mélanger sans trop abîmer les morceaux de biscuits, mais en les enrobant complètement.

Transférer le tout dans un moule à pain préalablement tapissé de papier parchemin, uniformiser à l’aide d’une maryse et bien presser pour éviter les bulles.

Laisser complètement tiédir avant de couvrir et mettre au frigo au moins 4H, encore mieux toute une nuit.

Démouler, peler le papier parchemin et trancher avant de servir bien frais.


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