Recette aussi publiée sur le blogue d'inspiration de Canal-vie
Il y a 40 ans, les roux étaient bien plus rares qu'aujourd'hui. Les milliers de femmes qui ont opté pour le cuivré ces 20 dernières années, ont d'ailleurs fait en sorte que la population rousse passe aujourd'hui presque inaperçue. J'en sais quelque chose, je suis rousse! J'étais la seule au primaire, au secondaire et au collège; nul besoin donc, de vous dire que je ne faisais pas partie des 'populaires'... encore moins de celles abordées par les garçons avant l'âge de 18 ans.
Il y a 40 ans, les roux étaient bien plus rares qu'aujourd'hui. Les milliers de femmes qui ont opté pour le cuivré ces 20 dernières années, ont d'ailleurs fait en sorte que la population rousse passe aujourd'hui presque inaperçue. J'en sais quelque chose, je suis rousse! J'étais la seule au primaire, au secondaire et au collège; nul besoin donc, de vous dire que je ne faisais pas partie des 'populaires'... encore moins de celles abordées par les garçons avant l'âge de 18 ans.
C'est faux, je mens, mais ce que je vous raconte aujourd'hui, je ne l'ai raconté à personne.
À peine entrée au primaire, que les garçons me faisaient la vie dure en me menaçant de me 'planter' après l'école, parce que j'étais différente. Mais au courant de la 2e année, un nouveau garçon est arrivé en classe après les Fêtes de Noël. Étrange, très peu bavard et d'apparence inhabituelle, il devint rapidement comme moi : un 'reject'. Et pour tout dire, j'en avais peur. Je l'évitais toujours et ne lui adressais jamais la parole; nous étions deux solitaires. Pourtant, le jour de la Saint-Valentin, à la récréation, emmitouflé jusqu'au oreilles et ne laissant voir que ses yeux en amande par les trous de sa cagoule, il surgit de nul part en me barrant le chemin pour m'offrir une énorme rose rouge! J'ai eu peur. Estomaquée et prise de panique, j'ai filé. J'ai couru aussi vite que j'ai pu, laissant derrière moi, mon soupirant seul avec sa rose. Il n'est pas revenu en 3e année ni les années suivantes, mais je me souviens encore clairement de lui et de combien fort mon coeur avait battu ce jour-là.
Avec le recul...
J'ai compris plus tard, qu'il s'agissait à l'époque d'un enfant mentalement handicapé qu'on tentait d'insérer en milieu scolaire régulier. J'ignore si vous pouvez vous imaginer alors, la honte que j'ai ressentie, en me rappelant combien j'avais été insouciante envers ce garçon.
Et pour vous expliquer pourquoi mes Saint-Valentin sont aujourd'hui empreintes à la fois de bonheur et de tristesse, c'est que j'avais 30 ans et vivais à présent en ville, quand je l'ai revu dans un autobus! Évidemment devenu un homme, il avait toutefois gardé ses yeux si angéliques... qui ont croisé les miens, sans me reconnaître. À nouveau, mon cœur a battu comme autrefois, mais d'une façon bien différente, légère, presque divine; j'espérais de toute mon âme qu'il me reconnaisse et me laisse l'aimer comme il m'avait aimée au tout début. J'aurais voulu lui sourire, le serrer dans mes bras, lui parler, m'excuser et enfin accepter cette rose... sur ces joues.
Mais clairement, la mémoire est une faculté qui oublie et même le premier amour peut s'oublier. Depuis cette dernière rencontre, il y a 15 ans, il m'arrive encore aujourd'hui de chercher cet homme à bord des autobus de la ville. Un peu plus vieux certainement, mais toujours aussi lumineux, j'en suis sûre.
N'attendez pas, faites de votre Saint-Valentin une fête mémorable. Manifestez votre amour!
Petits gâteaux ‘chocolats’
*Donne 48 mini gâteaux
- 3/4 tasse farine
- 3/4 tasse sucre
- 1/4 tasse cacao
- 1 cuillerée à thé bicarbonate de sodium
- 1/2 cuillerée à thé poudre à pâte
- Pincée sel
- 1 gros œuf
- 1/3 tasse babeurre
- 1/3 tasse eau
- 1 1/2 cuillerée à table huile neutre
- 1/2 cuillerée à thé vanille
- Mini brisures de chocolat, cerises au marasquin (bien égouttées), noix, caramels, etc.
- Glace vanille, chocolat ou autre (maison ou du commerce)
- 12 à 48 chocolats fins assortis (de préférence dans une belle boîte)
Dans une grande tasse à mesurer (ou un bol à mélanger muni d’un bec verseur), bien mélanger la farine, le sucre, le cacao, le bicarbonate, la poudre à pâte et le sel; réserver.
Dans un bol, à l’aide d’un fouet à main, battre légèrement l’œuf, le babeurre, l’eau, l’huile et la vanille.
Ajouter les ingrédients liquides aux ingrédients secs et toujours au fouet à main, battre jusqu’à homogène.
Verser l’appareil obtenu dans les 24 cavités d’un moule à mini muffins, préalablement chemisées de caissettes de papiers (remplir les caissettes au 2/3 seulement); réfrigérer le reste de l’appareil, pendant la première fournée.
Parsemer le dessus des gâteaux de mini brisures de chocolat et laisser tomber une cerise au marasquin au centre de chacun d’eux (ou ajouter tout autre garniture ‘surprise’, au goût).
Cuire au four sur la grille du centre, à 350° pour 10 minutes, ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre d’un gâteau, en ressorte propre.
Démouler et laisser complètement refroidir à température ambiante, avant de glacer.
Répéter ces mêmes opérations pour le reste de l’appareil.
Glacer les gâteaux avec votre glace favorite, décorer au goût et poser un chocolat fin sur chaque gâteau (à vous de voir combien de gâteaux vous désirez décorer de chocolats, les autres peuvent être décorés de bonbons, paillettes de sucre, cerises, etc.).
Si possible, poser les petits gâteaux ‘chocolats’ dans leur boîte originale, et les offrir à quelqu’un que vous aimez!