Le personnage de Kloskurbek, dans ce mythe amérindien, est identifié par Glooskap, chez les Abanaki ou, Wabanaki, Algonquins du Maine et du Nouveau Brunswick.
Le Grand Manitou crée Kloskurbek, le guide.
Un jour, alors que le soleil était à son zénith, un garçon apparu à Kloskurbek. Le garçon lui expliqua qu’il était né de l’écume d’une mer agitée, que le soleil l’avait réchauffé après qu’il ait eut été gelé, pour enfin naître garçon.
Le lendemain, à nouveau midi, le guide et le garçon rencontrèrent une fille. Elle leur expliqua qu’elle était née de la terre, tel le fruit d’une fleur portée par la plante. Kloskurbek, su alors que le garçon et la fille venaient de l’union de l’eau et de la terre. Le guide remercia le Grand Manitou et enseigna au garçon et à la fille ce qu’ils devaient connaître, puis se retira dans la grande forêt du nord, pour méditer.
Devenus homme et femme, ils eurent beaucoup d’enfants. Tellement d’enfants, qu’ils n’arrivaient plus à les nourrir seulement de la chasse et la cueillette. La mère était triste et le père désespéré.
Affligée, la mère descendit à la rivière prête à s’y noyer. Entrant lentement dans la rivière, vers les eaux troubles, son visage changeât soudain! Remplie de bonheur, comme illuminée, une plante poussa entre ses cuisses. Une fois sortie de l’eau, la lourde tristesse envahit la mère à nouveau.
Plus tard, le père la questionna sur sa journée. La mère lui raconta toute l’histoire de la rivière. Puis elle lui dit que c’était un signe; il devait la tuer et faire deux amas, de ses os. Le père évidemment très perturbé par sa demande, la questionna longtemps avant d’aller demander à Kloskurbek de l’éclairer. Devrait-il réellement tuer sa femme, pour sauver ses enfants? Kloskurbek trouva l’histoire étrange et demanda au Grand Manitou de lui venir en aide. Au terme de l’oracle, Kloskurbek déclara à l’homme, qu’en effet sa femme avait raison, et devait être sacrifiée selon la volonté du Grand Manitou. L'homme tua sa femme, façonna deux amas avec ses os, et pleura. Il pleura sept lunes, jusqu’à ce qu’un matin, sur un des amas d’os, avait germé un plant de tabac, sur l’autre, un plant de maïs.
Kloskurbek assura à l’homme que sa femme n’était pas morte, mais qu’elle vivrait pour toujours dans cette flore.
Tous les enfants sont nourris par la même mère originelle et lorsque les Algonquins pêchent plus de poissons qu’escompté, ils plantent ses poissons dans les champs de maïs, en reconnaissance à la première mère et pour se rappeler que nous sommes tous des enfants de l’union de l’eau et de la terre.
- 2 poitrines poulet moyennes sans peau (désossées ou non)
- 4 épis de maïs entiers
- 2 pommes de terre moyennes pelées coupées en cubes
- 4 tasses bouillon de poulet (maison ou du commerce)
- 1 tasse crème 15%
- Sel et poivre au goût
- Poudre de piment chipotle
- Persil haché (ciboulette, oignons verts ou autres)
- Biscottes (pain, croûtons ou autres)
Dans une grande casserole, verser le bouillon de poulet, ajouter les poitrines, les épis et les pommes de terres.
Saler au goût, couvrir et amener à ébullition, sur un feu modéré; baisser le feu, et laisser mijoter pendant 15 minutes, ou jusqu’à ce que la chair du poulet ne soit plus rose.
Fermer le feu, retirer les poitrines, les laisser tiédir quelques minutes et en effilocher la chair (en morceau de la taille de bouchées), réserver.
Retirer les épis et les laisser tiédir jusqu’à manipulables; en couper les grains, à l’aide d’un couteau bien affûté, réserver.
Passer les pommes de terre au mélangeur-plongeur, jusqu'à consistance désirée.
Retourner le maïs et le poulet réservé à la soupe, et remettre la casserole sur un feu modéré jusqu'à bien chaud.
Ajouter la crème, poivrer au goût, et servir saupoudré de poudre de piment chipotle,et garni d’un brin de persil et de bonnes biscottes.